Jesuis dans la joie quand on me dit allons dans la maison de l'Éternel 🙏 Quandje suis plongĂ© dans l'oeuvre du temple et l'histoire familiale, je sens une paix profonde dans mon cƓur. Je suis rempli de joie, de gratitude et d’un espoir incroyable dans le futur. Le prĂ©sident Benson a dit: 'Quand je pense Ă  la gĂ©nĂ©alogie, je vois des personnes --des personnes que j aime ' VidĂ©oTikTok de Carine Y (@chantrecarine) : « Je suis dans la joie quand on me dit allons Ă  la maison de l'Éternel ! Psmes 122_1 #TOUJOURS_HAUT_NIVEAU Confiez VerseA Et quand le temps se lasse Cm De nÃÂȘtre que tuà D Plus une seconde passe Bm E Dans les vies duniformità A Quand de peine en mÃfiance Cm De larmes en. Juste faite pour ses bras. Mais dans mes rĂ­ves jy ai droit. Il me dit que je suis belle Et quil nattendait que moi Il me dit que je suis celle Juste faite pour ses bras Des mensonges et des bĂȘtises Quun Moi je suis dans la joie quand on me dit: Allons, allons Ă  la maison de l’Éternel. (2x) Strophe 2 LĂ  sont rĂ©unis mes frĂšres et mes amis, Tous tous tous les gens que j’aime Ceux qui me comprennent. C’est ici que je suis bien. (2x) Strophe 3 Moi, je suis dans la joie quand on me dit: Allons, allons Ă  la maison de l’Éternel. (2x) Jesuis dans la joie quand on me dit: Allons Ă  la maison de l'Eternel! Philippiens 4:4 RĂ©jouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le rĂ©pĂšte, rĂ©jouissez-vous. (Having set up the worship of God in this dedication, they took care to keep it up, and made the book of Moses their rule, to which they had an eye in this establishment. Though the temple service could not now be performed with NbrJDry. 1 Et si ma vocation n’était qu’un mirage ?Qui ne s’est jamais posĂ© la question ? Notre affectivitĂ© est ainsi faite, qu’elle soit Ă©mue de l’intĂ©rieur ou de l’extĂ©rieur de nous-mĂȘmes
 il y a comme des vagues ! et parfois mĂȘme des marĂ©es
L’art du discernement est de repĂ©rer ce qui se joue en profondeur dans ce mouvement de surface. Et cela peut nous Ă©viter de prendre des mirages pour la rĂ©alitĂ© ! Mais aussi de prendre des craintes superficielles pour des obstacles insurmontables. Par exemple, la crainte de ne "pas ĂȘtre Ă  la hauteur" traduit parfois "simplement" la crainte de vivre pour apprenant par la Bible Ă  reconnaĂźtre les rythmes de la vie dans l’Esprit, on peut parvenir Ă  saisir l’originalitĂ© de sa vie. Celle qui rĂ©sonne en moi de maniĂšre unique et qui fait que je suis moi. Certaines "exaltations" passagĂšres nous tirent hors de la rĂ©alitĂ©. On s’en rend compte gĂ©nĂ©ralement plus tard. C’est le "mirage" qu’exploitent les sectes. D’autres "illuminations" au contraire nous arrachent Ă  notre sommeil Ă©veillĂ© pour nous provoquer Ă  vivre "en vĂ©ritĂ©".Tout l’art du baptisĂ© est d’apprendre Ă  se dĂ©couvrir en vĂ©ritĂ©, sans concession ni fausse pudeur. Et pour cela il doit apprendre Ă  prier, c’est-Ă -dire Ă  se tenir devant le Christ, tel qu’il se rĂ©vĂšle et non tel que je me l’imagine. Dieu nous attend dans la rĂ©alitĂ©, et parfois il attend longtemps ! Quand la rĂ©alitĂ© me semble insignifiante, c’est que mes yeux sont encore Le B. A. BA de la vie dans l’Esprit tenir dans la tempĂȘte !La vie spirituelle n’est pas uniquement un chemin, c’est un rythme ! Un rythme entre des moments d’enthousiasme et des moments plus creux
 Il y a des rythmes joyeux et des rythmes graves, des rythmes psychĂ©dĂ©liques et des rythmes
 endiablĂ©s
 Donc ne pas s’étonner qu’une vie spirituelle n’est pas tissĂ©e d’évidences, elle a ses tempĂȘtes et ses lumiĂšres radieuses !Tenir dans la tempĂȘte !Il y a des moments ressentis comme une amertume, comme un sentiment d’ĂȘtre dĂ©goĂ»tĂ© de soi, de la vie, de Dieu et des personnes aimĂ©es. C’est la dĂ©solation du cƓur. La tempĂȘte donne le mal de mer il faut s’accrocher au bastingage et garder solidement la barre. Le GPS cherche les satellites mais ne les trouve pas ! Parfois, ça a commencĂ© plutĂŽt bien Je le sens bien, je me lance, et puis petit Ă  petit, une aigreur me prend Ă  la gorge comme un dĂ©goĂ»t de ce que je fais, Ă  quoi bon ? ». C’est vrai pour la priĂšre, c’est vrai aussi pour mes questions de vocation !Deux tentations Ă  Ă©viter revenir en arriĂšre toute ou changer de raisons possibles Ă  cette tempĂȘte intĂ©rieure 1 - je me suis relĂąchĂ©. J’aime bien Dieu mais petit Ă  petit, je m’aime aimant Dieu. Je ne m’adresse plus Ă  Dieu, je ne fais que penser Ă  lui
 ou Ă  moi devant lui. D’oĂč l’impression de mal de mer !2 - A force de penser Ă  Dieu, je me suis oubliĂ©. Et j’ai oubliĂ© que j’habite sur terre oĂč les choses sont plus opaques qu’au paradis, plus compliquĂ©es, et surtout que je ne suis pas encore complĂštement converti. MĂȘme si la chaleur ressentie jusque-lĂ  Ă©tait bien rĂ©elle, elle n’était qu’un avant-goĂ»t de ce que je vivrai au-delĂ  de la mort. Plus j’avancerai avec Dieu, plus cet Ă©cart entre ce que je pressens et ce qui se dĂ©ploie en moi me jettera dans la confusion. C’est un peu comme quand on pleure de joie c’est un paradoxe de l’extrĂȘme !3 - Mes chevilles ont un peu enflĂ© ! et j’ai une occasion de comprendre que ce n’est pas moi qui conduis Dieu mais Dieu qui me conduit. Que mes vertus » ne sont qu’un prĂȘt de Dieu et non pas l’effet de ma volontĂ©. Je comprends alors que ma volontĂ© n’est pas un muscle c’est autre chose !Ça plane pour moi !D’autres moments de la vie spirituelle nous font monter en altitude. Parfois, j’ai l’impression de comprendre avec profondeur les Ă©vĂ©nements qui tissent mon histoire, de trouver que je suis de toute Ă©vidence Ă  ma place. Heureux d’ĂȘtre avec Dieu, heureux de trouver un sens Ă  la vie, incapable de m’attacher Ă  autre chose qu’à Dieu c’est la douce ivresse de l’ cet Ă©tat est liĂ© Ă  une cause facilement identifiable j’ai trouvĂ© l’amour de ma vie, je viens de rĂ©aliser que j’ai Ă©tĂ© exaucĂ© d’une priĂšre qui me revient Ă  l’esprit
 soit c’est tout-Ă -fait inexpliquĂ©. Comme si Dieu lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de passer me visiter alors que rien, mais alors rien ne me prĂ©disposait Ă  le recevoir. voir alors plus tard la consolation sans causeCette impression de "prise de hauteur" peut trĂšs bien se passer beaucoup plus sobrement. C’est une sorte de luciditĂ© pĂ©nĂ©trante qui est le contraire de la luciditĂ© froide ou accusatrice. En fait, c’est le fruit habituel d’un progrĂšs dans l’une des trois vertus suivantes l’amour concret, l’espĂ©rance, et la foi qui grandissent insĂ©parablement.Quoiqu’il en soit, il faut se souvenir de ce moment, "faire des rĂ©serves" pour les moments plus arides qui ne manqueront pas de se reprĂ©senter. C’est d’ailleurs une occasion pour se souvenir des moments moins glorieux, question de garder les pieds sur terre et ne pas se laisser griser l’occasion rĂȘvĂ©e pour poser les actes auxquels j’aspire sans en avoir jamais l’énergie intĂ©rieure accorder ou demander un pardon sans cesse refoulĂ©, rendre une visite un peu dĂ©licate, prendre une dĂ©cision de s’accorder un temps de vacances avec le Bon Dieu, dĂ©cider d’avancer son rĂ©veil pour enfin m’accorder ce temps de priĂšre matinal qui me met de si bon Le moment de la lutte !Chacun sait d’expĂ©rience qu’une tentation bien menĂ©e peut prendre la forme d’un bel ouragan balayant tous les principes et bons sentiments en un seul coup. Ce que l’on sait moins c’est que la puissance de cette tentation est empruntĂ©e Ă  notre propre force ! Il faut donc la rĂ©cupĂ©rer avant qu’elle ne se retourne contre soi. C’est comme dans la natation quand on coule, c’est l’energie qu’on dĂ©ploie en se dĂ©battant qui nous coule ! si on avait fait bĂȘtement la planche on ne coulerait pas
3 principes utiles Premier principe RapiditĂ©RĂ©sister fortement Ă  la tentation dĂšs qu’elle pointe son nez
 jouer avec elle, jouer du bras de fer ne fait qu’augmenter la puissance de la tentation. Apprendre Ă  y rĂ©sister sans dĂ©lai est la clĂ© de la victoire. Faire exactement le contraire de ce que la tentation propose Ă©quivaut Ă  lui assĂ©ner le coup de grĂące ! Par exemple, enlever la prise de l’ordi au lieu simplement de le mettre en veille au moment oĂč on essaye de le congĂ©dier
dĂ©cider d’aller Ă  une Ă©glise plus loin que d’habitude quand la paresse me prend de me rendre Ă  la messe Ă  cĂŽtĂ© de chez moi
DeuxiĂšme principe venir Ă  la lumiĂšre !Rien ne vaut le fait de nommer le pĂ©chĂ© par son nom. Avarice, vanitĂ©, gloutonnerie, jalousie, sensualité  et le mieux est de s’ouvrir Ă  quelqu’un de trĂšs fiable des dĂ©bats secrets que l’on veut percer Ă  jour. Ce peut ĂȘtre idĂ©alement dans la confession, mais pas uniquement. S’accuser soi-mĂȘme ne sert Ă  rien, on peut mĂȘme tirer un orgueil de sa propre dĂ©prĂ©ciation. Il vaut beaucoup mieux s’adresser Ă  quelqu’un qui n’accuse pas et qui voit les choses dans une mesure plus juste quitte Ă  ĂȘtre moins part le flou du cƓur peut remonter Ă  la surface, sous forme d’insinuations, de sous-entendus, et de toute forme de paralangage symbolique qui permet de faire chuter son frĂšre ou soi-mĂȘme sans en avoir l’air. Par des raisonnements biaiseux. La nettetĂ© s’ principe un homme averti en vaut deuxConnaĂźtre ses points faibles est Ă  la fois trĂšs agaçant et tout Ă  fait salutaire. Car invariablement, Ă  un moment de la charge, pas forcĂ©ment au dĂ©but, la faille sera exploitĂ©e. Le cƓur doit rester vigilent et reconnaĂźtre avec humilitĂ© ses failles pour mieux les protĂ©ger. voir plus tard la consolidationPourquoi donc ce vocabulaire guerrier ? Le combat spirituel est inĂ©vitable et le Christ l’a annoncĂ© dĂšs le dĂ©but de son ministĂšre publique, mais bien heureusement, il ne reprĂ©sente qu’un aspect second de la vie chrĂ©tienne. Et il faut commencer assez vite Ă  en parler car c’est gĂ©nĂ©ralement au moment des premiers accrocs qu’on Ă©prouve le besoin s’informer !Une autre maniĂšre de parler du combat spirituel, c’est l’humour. Les trois principes ci dessus sont trois formes d’humour, dont le Christ n’était pas dĂ©pourvu l’art de la rĂ©plique, l’humour qui dĂ©busque l’aspect grotesque d’une situation "sĂ©rieuse", et l’humour sur soi-mĂȘme qui La vie chrĂ©tienne... une valse Ă  trois temps... ?La Tradition mystique distingue trois grandes voies la voie purgative, la voie illuminative, et la voie unitive. Ce ne sont pas des voies parallĂšles, ni des itinĂ©raires bis, ce sont trois aspect de l’unique chemin qui nous conduit au PĂšre parfois caillouteux, parfois large, parfois
 paradisiaqueVoie purgative L’adjectif est Ă©loquent ! C’est le lieu de la conversion, de la purification. C’est comme Ă  marĂ©e basse, la plage est interminable. Les pieds sont cisaillĂ©s par des coquillages cassĂ©s et ils glissent sur les algues poisseuses. Je suis comme le fils prodigue qui mĂ©dite au milieu des illuminative L’Evangile qui Ă©tait incisif dans la premiĂšre voie, devient un lieu de joie intĂ©rieure. Je perçois peu Ă  peu qui je suis, mais non pas par une sorte d’introspection, de scanning corporel ! mais simplement dans le regard que Dieu pose sur unitive Le PĂšre et le Fils viennent faire leur demeure en nous. Leur prĂ©sence est quasiment tangible par moment. La victoire de la rĂ©surrection rĂ©pand toute sa puissance. C’est plus frĂ©quent qu’il n’y paraĂźt. Mais c’est gĂ©nĂ©ralement moins durable qu’on ne se l’ de chrĂ©tiens passent au moins par moment par cette voie unitive. TantĂŽt en mode mineur, leur souffrance Ă©tant unie Ă  la Vie de JĂ©sus au point qu’elle devient plus un lieu d’amour qu’un lieu de mort. TantĂŽt en mode majeur au point que la puissance de la rĂ©surrection continue de se dĂ©ployer par transfigurations successives de ma personnalitĂ© et de mes relations au Christ, Ă  l’Eglise et aux parler de cela
 car les tentations peuvent beaucoup varier selon que l’on est en voie purgative ou en voie illuminative. Et dans ces domaines, l’illusion est l’ennemi number one !5 L’illusion et autres subtilitĂ©sQuand par exemple, je suis passĂ© par grĂące par la voie unitive, une tentation est de rechercher, de simuler inconsciemment l’émotion intĂ©rieure. Alors que l’union profonde avec Dieu peut trĂšs bien ne pas ne plus passer par les zones sensibles de mon ĂȘtre par exemple, le cas de MĂšre Ă  chaque fois que je me retrouverai dans une ambiance d’adoration, je me figurerai ĂȘtre unie profondĂ©ment au seigneur, sans voir que mes actes quotidiens sont en contradiction complĂšte avec cette union. Le sentiment intĂ©rieur de plĂ©nitude peut ĂȘtre viciĂ© et anesthĂ©sier notre vie possibilitĂ©. Je suis inquiet. Je pense que cette inquiĂ©tude vient de mon pĂ©chĂ©, je veux en faire plus car je suis mal Ă  l’aise, je succombe Ă  la surenchĂšre de priĂšre, d’activisme
 alors que cette inquiĂ©tude faussement tournĂ©e vers le mieux est un frein subtil destinĂ© au final Ă  me dĂ©courager et Ă  me faire sortir de la voie l’inverse, je suis pris par une inquiĂ©tude que je rejette honnĂȘtement comme une culpabilitĂ© malsaine. Alors que c’est tout simplement que je suis retournĂ© en voie purgative, et que ma conscience fonctionne bien. Elle me mord juste ce qu’il faut, non pour m’accuser mais pour me rĂ©veiller de ma mieux est donc de ne pas se poser la question oĂč j’en suis ? Mais de savoir, pour aider les autres, que les conseils qui marchent sur moi peuvent avoir l’effet contraire chez un autre. Et se faire aider soi-mĂȘme est la condition sine qua non pour ĂȘtre capable d’aider quelqu’ s’en tirer dans ces subtilitĂ©s ? L’histoire. Il faut dĂ©rouler l’histoire de mes petites victoires et de mes Ă©checs. Je ne peux pas savoir si quelque chose est juste ou pas au simple ressenti intuitif que j’en ai dans l’immĂ©diat. J’ai besoin de recul et d’ S’asseoir et rĂ©flĂ©chir !Quelques principes pour relire son y a une vraie joie et allĂ©gresse que seul l’Esprit peut donner. C’est la clĂ© principale de lecture de son histoire sainte. C’est ce qui permettra de repĂ©rer petit Ă  petit comment m’attacher au notre jugement peut se leurrer et appeler "allĂ©gresse" ce qui n’est en fait qu’un feu de paille. Par ailleurs la vraie allĂ©gresse peut trĂšs bien se vivre assez sobrement. A la maniĂšre retenue d’un allĂ©luia grĂ©gorien, ou encore Ă  travers le sourire radieux d’un malade dans son lit d’ mĂ©moire spirituelle, Ă  la diffĂ©rence d’une mĂ©moire d’ordinateur est un moyen de vivre en communion avec son propre passĂ©, lui aussi habitĂ© par Dieu. Cette "mĂ©moire" entraine un travail de concert de l’intelligence, du jugement et de l’imagination, de la volontĂ© aussi, tout cela sous la baguette de l’Esprit Saint. La mĂ©moire est notre premiĂšre maniĂšre d’ĂȘtre mis en relation avec Dieu la Bible est d’ailleurs une MĂ©moire Sainte, c’est Ă  dire une mĂ©moire de l’histoire sainte, qui parle autant du passĂ©, qu’elle nous ouvre le prĂ©sent de Dieu et construit l’ vraie consolation ne se dĂ©termine pas seulement au ressenti immĂ©diat mais surtout au fruit que cela porte dans mon histoire sainte. Si cette joie conduit Ă  un profit intĂ©rieur, c’est gagnĂ©. Si elle nous conduit Ă  poser des actes d’orgueil, de replis sur soi, ou d’inquiĂ©tude profonde, c’est mal on repĂšre avoir Ă©tĂ© roulĂ© dans la farine sous l’apparence d’un bien, il faut essayer de se souvenir du dĂ©roulement des pensĂ©es, et lĂ  oĂč ça a "dĂ©crochĂ©".Parler de tentations ne doit pas nous faire perdre de vue que la vie chrĂ©tienne est avant tout une amitiĂ© profonde et paisible avec Dieu. Être prĂ©servĂ© pendant un temps de toute vraie tentation ne signifie pas que l’Esprit a cessĂ© son Ɠuvre. La joie et la paix deviennent au contraire comme une seconde nature chez celui qui avance ainsi dans la main de sans pour autant tenir un journal intime, il peut ĂȘtre bon d’avoir un endroit oĂč l’on note quelques souvenirs de sa vie intime avec Dieu, pour y revenir dix ans plus tard, par exemple dans le cadre d’une Comment prier ?La priĂšre c’est une des maniĂšres les plus anciennes et les plus universelles de "rendre le sacrifice qui plaĂźt Ă  Dieu".On ne prie pas pour soi, ni pour se dĂ©tendre, ni pour mieux agir, ni pour remplir ses batteries, ni pour faire le point
 tout cela ce sont d’éventuelles consĂ©quences de la priĂšre. Mais on prie pour Dieu. Avec tout son Ă©tapes Commencer DĂ©ployer Achever La priĂšre fait partie des attitudes les plus Ă©levĂ©es et en mĂȘme temps des plus basiques de l’homme. Il ne faut pas s’étonner donc des similitudes qu’elle conserve avec d’autres activitĂ©s basiques, comme le repas, la danse, le repos, la marche
 La diffĂ©rence majeure est que Dieu agit avec moi, pour moi et en moi. En mĂȘme est toujours lĂ  c’est la signification du mot "Notre PĂšre qui es aux cieux", ca veut dire "qui m’enveloppe de sa prĂ©sence oĂč que je sois, mĂȘme au fond de ma solitude". C’est moi qui souvent ne suis pas signifie prĂ©voir le lieu, et la durĂ©e de la rencontre et s’y tenir. Puis surtout, une fois installĂ© Ă  genoux ou debout, demander d’ĂȘtre mis en prĂ©sence de Dieu. On ne sait jamais vraiment si on est exaucĂ©, car parfois on le "sent", souvent, non. On peut s’aider de versets bibliques "Seigneur en tes mains je remets mon esprit" ou "Dieu tu es mon Dieu, je te cherche dĂšs l’aube, mon Ăąme a soif de toi"
 Ne pas chercher Ă  faire le vide en soi mais plutĂŽt la en ce qui concerne la priĂšre, c’est entrer dans le mouvement de la mĂ©moire spirituelle. Le mieux est d’utiliser une portion de la Parole de Dieu. D’y rĂ©flĂ©chir intelligence, d’y sentir la signification affectivitĂ© spirituelle, d’y imaginer imagination mue par l’amour. D’y demander quelque chose Ă  quoi je tiens essentiellement volontĂ©. Et surtout d’y converser comme un fils avec son PĂšre, un serviteur avec son Dieu, un ami avec son signifie arrĂȘter doucement, Ă  l’heure convenue, plutĂŽt une minute aprĂšs qu’une minute avant l’heure il y a des mĂ©thodes pour affiner, pour s’adapter Ă  des Ă©poques et Ă  des tempĂ©raments, pour insister sur l’aspect davantage repos en Dieu, ou rencontre, ou mĂ©ditation, ou marche
mais ces trois temps forment le tronc priĂšre chrĂ©tienne est une mise en prĂ©sence du Dieu qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© en JĂ©sus-Christ et se rĂ©vĂšle toujours Ă  celui qui l’en prie. En cela c’est toujours un acte de mĂ©moire au sens le plus large du mot "Écoute IsraĂ«l"8 Commencer. Entrer dans sa propre histoire sainteLe commencement de la priĂšre est une maniĂšre de dire chaque jour Ă  Dieu que ma vie est dĂ©sormais insĂ©parable de la sienne. Que je suis un cep qui veut vivre de la Vigne toute mettre en prĂ©sence de Dieu, ce n’est donc pas faire du vide en soi. C’est mettre en Ɠuvre les liens spirituels qui me lient en tant qu’homme Ă  mon CrĂ©ateur. Et d’éprouver que ces liens sont vivants, ou du moins ont repris vie dans les sacrements que j’ai dire PĂšre, pouvoir dresser un signe de croix sur sa poitrine est un privilĂšge que j’ai reçu sans aucun mĂ©rite de ma le biais de mes parents ou de ma grand mĂšre qui a insistĂ© pour que je sois baptisĂ©, par un ami, qui m’a montrĂ© l’originalitĂ© d’ĂȘtre chrĂ©tien
Se mettre en prĂ©sence de Dieu, c’est retrouver ma dignitĂ© de fils de Dieu et l’exprimer, dans le trĂ©fonds de mon cƓur. En silence. Avec la parfaite complicitĂ© de mon corps qui trouve la position qui convient
 debout, Ă  genoux, pourquoi pas couchĂ© de temps en temps Ă  plat ventre comme Aliocha dans les frĂšres Karamazov, ou Ă  genoux comme Etty Ellisum qui ne voulait pas s’y rĂ©soudre par orgueil, ou prostrĂ© les bras en croix comme ceux qui vont faire profession DĂ©ployer la lecture de l’EcritureL’Ecriture est un carburant de la priĂšre. De la lettre jaillit l’intelligence spirituelle de la Bible. La Bible c’est le livre ouvert devant moi, mais la Parole de Dieu c’est son Ă©cho dans mon maniĂšres d’utiliser la parole de Dieu Je la mĂ©dite, en m’attachant Ă  chaque mot, et en y demeurant autant que nĂ©cessaire pour le goĂ»ter cela n’est pas possible avec n’importe quel passage de la Bible, c’est plus facile avec un psaume qu’avec la gĂ©nĂ©alogie de JĂ©sus Je la mĂ©dite en m’attachant Ă  un rythme, comme celui de la respiration. Je murmure Ă  mi-voix et laisse ainsi mes lĂšvres soutenir l’attention de ma lecture Je scrute le passage pour y dĂ©couvrir ce que je cherche, creusant mon dĂ©sir d’aimer Dieu en le connaissant davantage, je fais des liens avec d’autres passages. Je contemple les mystĂšres
par exemple la pĂȘche miraculeuse
je puis mĂȘme alors quitter le texte et fermer les yeux pour aider mon entrĂ©e dans le mystĂšre. Le mystĂšre rĂ©alise toujours chez le priant quelque chose de ce qu’il reprĂ©sente. A divers degrĂ©. A diverses profondeurs
 Je rumine, je me laisse porter par la rĂ©pĂ©tition d’un verset choisi. Et on le rĂ©pĂšte comme une litanie
 Tous ces liens au texte doivent se nourrir de la lettre mais sans idolĂątrer la lettre. Dieu n’est pas la lettre de l’Ecriture. La Parole de Dieu s’est faite chair. Et il faut passer de la lettre Ă  la chair du un moyen de contempler le PĂšre sur le visage humain du Fils animĂ© par l’ il m’est donnĂ© d’entrer dans une conversation avec Dieu. Une conversation qui se nourrit de la mĂ©ditation qui prĂ©cĂšde. Une conversation parfois qui se passe de mots, mais qui s’adresse toujours Ă  Dieu. Soit au PĂšre. Soit au Fils. Soit au Saint Esprit. Soit s’aidant de la priĂšre de Marie ou d’autres DĂ©ployer ses sens spirituelsSi on admet qu’on a 5 sens pour ĂȘtre mis en contact avec la rĂ©alitĂ© matĂ©rielle, on doit admettre qu’on a Ă©galement 5 sens "spirituels" pour entrer en communion Ă  la rĂ©alitĂ© dans sa totalitĂ©. Une personne dans un coma profond ne reçoit plus rien des 5 sens et pourtant elle est toujours d’une certaine maniĂšre en contact avec la rĂ©alitĂ©. Les sens spirituels ne sont pas liĂ©s Ă  des organes supplĂ©mentaires, ni Ă  de la tĂ©lĂ©pathie ou aux rayonnement gamma du 5 sens spirituels viennent de ce que l’ĂȘtre humain est un ĂȘtre vivant, et non pas une machine dont les composants sont juxtaposĂ©s. Or seule la vie peut reconnaĂźtre la la vue. La vue est le sens qui nous met le plus en communion avec la rĂ©alitĂ© perçue dans son ensemble et dans ses contrastes. L’Ɠil peut ensuite zoomer sur des dĂ©tails, mais l’impression est globale. Le mirage montre que la vue n’est pas un sens suffisant pour attester de la rĂ©alitĂ© de la chose. Il faut y adjoindre le toucher par exemple. Quand on croit rĂȘver, on se pince, non ?. Et bien le prolongement spirituel de la vue est celui qui permet Ă  l’intelligence d’ĂȘtre illuminĂ© par l’ensemble de l’Evangile. Par la lumiĂšre impalpable que la foi procure. C’est une maniĂšre de comprendre que la rĂ©surrection est perceptible par la lumiĂšre qu’elle jette sur toute est un sens qui implique la patience. Il faut se synchroniser avec la durĂ©e d’un cd pour l’écouter en entier. Il faut attendre la fin de la phrase de quelqu’un pour l’écouter vraiment. Il faut de mĂȘme donner de son temps, de sa priĂšre, pour Ă©couter ce que Dieu rĂ©vĂšle. L’écoute est liĂ©e Ă  l’attitude chrĂ©tienne de l’obĂ©issance. Non l’obĂ©issance puĂ©rile, mais celle que professent les religieux dont la vie devient une Ecoute. Cf, le film, Le grand silenceLe toucher est celui qui permet de saisir l’immĂ©diatetĂ© de la prĂ©sence du Sauveur. St Thomas met-il finalement le doigt dans le cĂŽtĂ© de JĂ©sus ? l’Evangile ne le dit pas, mais sa foi finale est de l’ordre du toucher spirituel. Il a fait l’expĂ©rience que c’est vrai, que c’est tangible !L’odorat pressent ce qui est cachĂ© aux yeux et Ă  l’ouĂŻe mais qui laisse une trace. L’odeur de l’encens rappelle que le Christ est perceptible comme Ă  distance de tous les sens, par la goĂ»t de mĂȘme est ce qui reste Ă  la bouche de celui qui vient de communier par exemple. Non pas le goĂ»t des espĂšces eucharistiques, mais la saveur de la prĂ©sence de Dieu. Ou au contraire l’amertume que cause le souvenir du pĂ©chĂ© Ă  la priĂšre, l’utilisation de ces sens spirituels permet de laisser l’ĂȘtre tout entier, et uniquement l’intelligence, se saisir d’une scĂšne Ă©vangĂ©lique. Sentir le foin de la crĂšche est d’une certaine maniĂšre Ă  notre portĂ©e, si elle me rend davantage familier, celui qui s’est fait chair pour Achever la priĂšre. Accepter de descendre de son nuage !Quand le temps prĂ©vu s’achĂšve, prendre le temps de se tenir encore quelque minute Ă  genoux ou debout, pour accorder cette derniĂšre minute de gratuitĂ© Ă  sa priĂšre. C’est mourir un peu. Avec toute l’ambiguĂŻtĂ© de la comme renoncement Ă  soi, si la priĂšre Ă©tait Ă  ce point lumineuse et chaleureuse qu’il est pĂ©nible de sortir de cet Ă©tat privilĂ©giĂ© pour revenir aux choses plus terre Ă  terre. Voir la Transfiguration Mc 9, 1-8Mort comme dĂ©livrance, si le fait de rester jusqu’au bout du temps prĂ©vu, les genoux Ă©ventuellement endoloris, et l’impression de n’avoir pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur. Il est bon alors de se rappeler qu’on n’a pas Ă  juger de la qualitĂ© de son temps de priĂšre. Le fait de rester mĂȘme sec, est un effet de l’amour souvent plus fĂ©cond que la priĂšre satisfaite de celui qui se croit en droit de se comparer aux autres. voir le passage du pharisien et du publicain Lc 18, 10-14Mort comme passage si on accepte qu’il y a un lien vital entre ce que je viens de vivre et la vie profane qui m’attend. Un lien qui promet que ma vie ordinaire va petit Ă  petit s’enrichir de la lumiĂšre de la RĂ©surrection ! Parole du grain de blĂ© tombĂ© en terre Jn 12,25Dans tous les cas, il est bon de terminer par une priĂšre comme le Notre PĂšre et un lent signe de croix sur soi, Ă©ventuellement aussi sur son front et sur ses lĂšvres pour confier l’usage de l’intelligence et la parole dans ma vie de tous les final, comment discerner sa vocation ?Maintenant qu’on a fait un peu de chemin. On se rend compte de plusieurs choses La vocation n’est pas une Ă©nigme Ă  percer, elle est une histoire qui doit porter du fruit, et qui a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  en porter
sinon on ne se poserait pas la question La vocation nĂ©cessite du temps. Un apprivoisement mutuel entre Dieu et moi qui ne peut pas se faire en dehors d’une vie de priĂšre et d’amour effectif La vocation ne me sera rĂ©vĂ©lĂ©e par aucun autre intermĂ©diaire que moi-mĂȘme. Mais pour une question de cette importance, je dois nĂ©cessairement me faire aider par quelqu’un de compĂ©tent et de discret. Il n’interprĂ©tera pas les signes comme une diseuse de bonne aventure, il m’aidera simplement Ă  assumer ma vie dans sa totalitĂ©. Par Dieu, avec Dieu et en Dieu. "Le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, la douceur, la tempĂ©rance" Ga 5,23

je suis dans la joie quand on me dit