Escuchay descarga los episodios de Noircir gratis. On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement Programa: Noircir. Canal: Noircir. Tiempo: 01:16 Subido 16/01 a
Onvit, on parle, on a le ciel et les nuages: 12: Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; 12: On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement: 12: En voiture publique Ă quelque endroit charmant, 12: 5: En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte ; 12: Le regard d'une femme en passant vous agite ; 12: On aime, on est aimĂ©
Analysed'une oeuvre. 18 avril. 2016. Nom de l'artiste : Ferdinand Victor EugĂšne Delacroix. Titre de l'Ćuvre : La LibertĂ© guidant le Peuple, premier nom : ScĂšnes de barricades. AnnĂ©e de crĂ©ation : Octobre/DĂ©cembre 1830. Support : Cadre en bois et toile tendu. Courant artistique : Romantisme. MatĂ©riaux : Huile sur Toile.
Lintention poursuivie de lâauteur devient du coup plus claire : la vie a des hauts et des bas, elle peut mĂȘme sembler parfaite ; finalement câest quand-mĂȘme la mort qui nous capte tous. On vient juste de voir que la mort reprĂ©sente un trou et quâelle est la phrase conclusive de la
I ANALYSE LITTERAIRE Texte : Victor Hugo, Les Contemplations, II, 6, « LETTRE » Introduction Somme poĂ©tique publiĂ©e en 1856, Les Contemplations se prĂ©sentent comme le recueil poĂ©tique des « mĂ©moires dâune Ăąme », selon la belle formule de la prĂ©face. « Ce sont, en effet, toutes les impressions, tous les souvenirs, toutes les rĂ©alitĂ©s, tous les fantĂŽmes vagues,
LareponseEndixmots. le 21/09/2014 Ă 20:47 Oui, , 2017. Les tĂȘtes seront rasĂ©es plus ou moins de prĂšs selon la facture Ă payer, parole de patriote!
qEe40PY. Kevin SCHWINNINGER 2 [Geben Sie Text ein] Commentaire ComposĂ© On vit, on parle... » est un poĂšme extrait du recueil les Contemplations » 1856 , composĂ© par Victor Hugo, auteur du XIXe siĂšcle 1802 â 1885. Ce livre est consacrĂ© Ă LĂ©opoldine, fille de Hugo morte Ă lâĂąge de seulement dix-neuf ans. Ce fut dix ans plus tard, au retour du cimetiĂšre de Saint- MandĂ©, oĂč venait dâĂȘtre inhumĂ©e Claire Pradier, la jeune fille de Juliette Drouet, Ă savoir lâaimĂ©e de Victor Hugo, que le poĂšte trouve enfin les mots pour exprimer sa douleur. Cette Ćuvre qui paraĂźt comme une biographie gĂ©nĂ©rale de lâhomme, et donc aussi des lecteurs du poĂšme, a comme thĂšme la vie et la mort. Lors de sa lecture on a lâimpression que lâauteur tire des conclusions, voire des leçons, de la mort des deux jeunes filles. Par consĂ©quence il va de soi que le poĂšme prend sa place dans un recueil portant le titre les Contemplations ». Se posent dĂšs lors les questions suivantes comment le poĂšte parvient- il Ă nous donner la vision dâune vie que chacun dâentres -nous connaĂźt si b ien et quelle forme prend ce poĂšme ? Quels aspects de la vie et de la mort nous sont prĂ©sentĂ©s Ă travers cette Ćuvre ? Pourquoi le regard critique et rĂ©trospectif sont- ils parmi les facteurs les plus importants orientant lâanalyse de ce poĂšme ? Le poĂšme est un monologue intĂ©rieur, caractĂ©risĂ© par lâomniprĂ©sence de lâauteur, qui se fonde dans un rĂ©cit dâactions. Le dĂ©roulement, voire lâordre de la vie, tombent Ă lâoeil de chaque lecteur. Dans cette Ćuvre le poĂšte reprend toutes les Ă©tapes de sa vie. Au ver s 2- 3 il cite la formation en parlant des livres des vieux sages » et de Virgile et Dante 1 ». Plus loin, dans les vers 4 -5 il Ă©voque la vie sociale lorsquâil parle de voiture publique » et de lâauberge et du gĂźte ». Par la suite Hugo aborde les amo urs dans les vers 6-8, les caractĂ©ristiques dâune vie en famille dans les vers 9 -12 et pour terminer les diffĂ©rentes formes de lâengagement dans une vie sociale. Une remarque intĂ©ressante Ă faire sur cette progression linĂ©aire dans le poĂšme est celle, que les Ă©pisodes deviennent de plus en plus longs - la formation ï 2 vers - la vie sociale ï 2 vers - les amours ï 2 vers - la famille ï 3 vers 1 Virgile et Dante Ont tout les deux Ă©crit sur la descente vers lâenfer.. »
LumiĂšre sur⊠âș vous ĂȘtes ici LumiĂšre surâŠLes Contemplations 1856de Victor Hugođ€ Victor Hugo⊠NĂ© Ă Besançon en 1802, Victor Hugo est trĂšs vite apparu comme le chef de lâĂ©cole romantique. Ălu Ă lâAcadĂ©mie française en 1841, il est membre de lâAssemblĂ©e lĂ©gislative en 1849 et dĂ©putĂ© de Paris en 1871. Quand Victor Hugo meurt, Ă 83 ans, il a droit Ă des funĂ©railles nationales et une immense foule lâaccompagne. Il laisse une Ćuvre inĂ©galĂ©e⊠â Ă lire Biographie de Victor Hugo. đČ Exercice Connaissez-vous Victor Hugo ?Dans le livre des ChĂątiments, Victor Hugo regarde le monde extĂ©rieur ; dans le livre des Contemplations, il tient ses yeux et son esprit attachĂ©s sur lui-mĂȘme. Quelques jours, quelques mois, au plus, dâinspiration fougueuse avaient produit les ChĂątiments ; les Contemplations rĂ©flĂ©chissent lâaspect et traduisent les joies ou les douleurs de vingt-cinq annĂ©es », autant dire de toute une existence. Ce sont lĂ , pour employer lâexpression mĂȘme de Hugo, les MĂ©moires dâune Ăąme ». Toute la destinĂ©e humaine est dans ce livre Il sâouvre par la contemplation de lâ avant-printemps de la vie est bien vite passĂ©. LâĂąme sâĂ©panouit, comme la flore au mois de mai. Câest le temps oĂč les oiseaux chantent. Quâexprime leur chant ? Les strophes invisibles » qui sâexhalent des cĆurs amoureux. Et ce que disent les oiseaux, tout le rĂ©pĂšte Ă lâenvi la caresse du vent, le rayonnement de lâĂ©toile, la fumĂ©e du vieux toit, le parfum des meules de foin, lâodeur des fraises mĂ»res, la fraĂźcheur du ruisseau normand troublĂ© de sels marins », la palpitation dâailes du martinet sous un portail de cathĂ©drale, lâombre Ă©paisse des ifs, le frisson de lâĂ©tang, et lâondulation des herbes, qui semble, le tressaillement des enchantements Ă©phĂ©mĂšres de la passion succĂšdent les efforts virils, et le combat, non sans angoisse, du devoir. Quel est le devoir du poĂšte ? Sâisoler dans lâart, et vivre pour le culte dâun idĂ©al sans utilitĂ©, ou au contraire mettre le beau au service du vrai, et chercher le vrai dans le progrĂšs de tous les hommes ? Hugo avait dĂ©jĂ Ă©crit ailleurs que le poĂšte a charge dâĂąmes ». On peut donc sâattendre Ă le trouver ici, comme ailleurs, prĂ©occupĂ© dâagir jusque dans le rĂȘve, et soucieux dâĂȘtre utile, grossiĂšrement utile », comme il dit, mĂȘme sur les hauteurs de la spĂ©culation. Nâest-ce pas lui qui condamne en ces termes les partisans de lâart pour lâart Lâamphore qui refuse dâaller Ă la fontaine mĂ©rite la huĂ©e des cruches ? » Il est poĂšte, mais il est homme, et sa premiĂšre manifestation de poĂšte a Ă©tĂ© une protestation contre la tendance qui faisait de lâĆuvre poĂ©tique une affaire de caste, qui donnait au lettrĂ© français des prĂ©tentions de mandarin » ; il a proclamĂ© la RĂ©volution des mots Tous les mots Ă prĂ©sent planent dans la clartĂ©. Les Ă©crivains ont mis la langue en libertĂ©. Et, grĂące Ă ces bandits, grĂące Ă ces terroristes, Le vrai, chassant lâessaim des pĂ©dagogues tristes, Lâimagination, tapageuse aux cent voix, Qui casse des carreaux dans lâesprit des bourgeois ; La poĂ©sie au front triple, qui rit, soupire Et chante ; raille et croit ; que Plaute et que Shakespeare Semaient, lâun sur la plebs, et lâautre sur le mob ; Qui verse aux nations la sagesse de Job Et la raison dâHorace Ă travers sa dĂ©mence ; Quâenivre de lâazur la frĂ©nĂ©sie immense, Et qui, folle sacrĂ©e aux regards Ă©clatants, Monte Ă lâĂ©ternitĂ© par les degrĂ©s du temps, La muse reparaĂźt, nous reprend, nous ramĂšne, Se remet Ă pleurer sur la misĂšre humaine, Frappe et console, va du zĂ©nith au nadir, Et fait sur tous les fronts reluire et resplendir Son vol, tourbillon, lyre, ouragan dâĂ©tincelles, Et ses millions dâyeux sur ses millions dâ janvier 1834. Les Contemplations, Livre premier VIICe nâest pas seulement lâintĂ©rĂȘt de son art qui passionne cet esprit viril ; il contemple avec Ă©motion, et dĂ©crit dâune plume tragique, avec dâinoubliables traits, les misĂšres de tous les il a sa large part de misĂšre et de deuil. Sa fille meurt. Le poĂšte, qui sâĂ©tait longtemps attardĂ© Ă contempler le ciel, et Ă rĂȘver, comme le pĂątre, Ă la lumiĂšre de lâĂ©toile, se tourne dĂ©sormais vers la terre, et sâacharne, pour ainsi parler, Ă pĂ©nĂ©trer le secret du tombeau. Il y va chercher ce quâil a perdu ; il ne nây trouve refuse de croire que tout lâĂȘtre humain tienne, comme disait Bossuet, dans le dĂ©bris inĂ©vitable ». Il veut savoir oĂč le souffle qui animait lâorganisme dĂ©truit, sâest retirĂ© ; il sâĂ©lance Ă travers les rĂ©gions du ciel, Ă la poursuite de cette en arrive Ă concevoir ce quâon nomme la mort comme un Ă©veil Ă la vraie vie Ne dites pas mourir ; dites naĂźtre. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est lâhomme mauvais que je suis, que vous ĂȘtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fĂȘtes ; On tĂąche dâoublier le bas, la fin, lâĂ©cueil, La sombre Ă©galitĂ© du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospĂšre ; Car tous les hommes sont les fils du mĂȘme pĂšre ; Ils sont la mĂȘme larme et sortent du mĂȘme Ćil. On vit, usant ses jours Ă se remplir dâorgueil ; On marche, on court, on rĂȘve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube ? Câest la tombe. OĂč suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu, Impur, hideux, nouĂ© des mille nĆuds funĂšbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses tĂ©nĂšbres ; Et soudain on entend quelquâun dans lâinfini Qui chante, et par quelquâun on sent quâon est bĂ©ni, Sans voir la main dâoĂč tombe Ă notre Ăąme mĂ©chante Lâamour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre ; et, dâextase et dâazur sâemplissant, Tout notre ĂȘtre frĂ©mit de la dĂ©faite Ă©trange Du monstre qui devient dans la lumiĂšre un novembre 1854. Les Contemplations, Livre premier V Si forte que soit lâexpression de cette espĂ©rance, si passionnĂ© que soit lâacte de foi en lâimmortalitĂ© qui remplit toute la derniĂšre partie des Contemplations, ce qui nous touche le plus, dans le livre, câest encore lâexpression de la douleur paternelle, et cette admirable lamentation funĂšbre, tour Ă tour aiguĂ« ou apaisĂ©e, dont rien nâĂ©gale par moments la simplicitĂ© pĂ©nĂ©trante MĂšre, voilĂ douze ans que notre fille est morte ; Et depuis, moi le pĂšre et vous la femme forte, Nous nâavons pas Ă©tĂ©, Dieu le sait, un seul jour Sans parfumer son nom de priĂšre et dâamour. Nous avons pris la sombre et charmante habitude De voir son ombre vivre en notre solitude, De la sentir passer et de lâentendre errer, Et nous sommes restĂ©s Ă genoux Ă pleurer. Nous avons persistĂ© dans cette douleur douce, Et nous vivons penchĂ©s sur ce cher nid de mousse EmportĂ© dans lâorage avec les deux oiseaux. MĂšre, nous nâavons pas pliĂ©, quoique roseaux, Ni perdu la bontĂ© vis-Ă -vis lâun de lâautre, Ni demandĂ© la fin de mon deuil et du vĂŽtre A cette lĂąchetĂ© quâon appelle lâoubli. Oui, depuis ce jour triste oĂč pour nous ont pĂąli Les cieux, les champs, les fleurs, lâĂ©toile, lâaube pure, Et toutes les splendeurs de la sombre nature, Avec les trois enfants qui nous restent, trĂ©sor De courage et dâamour que Dieu nous laisse encor, Nous avons essuyĂ© des fortunes diverses, Ce quâon nomme malheur, adversitĂ©, traverses, Sans trembler, sans flĂ©chir, sans haĂŻr les Ă©cueils, Donnant aux deuils du cĆur, Ă lâabsence, aux cercueils, Aux souffrances dont saigne ou lâĂąme ou la famille, Aux ĂȘtres chers enfuis ou morts, Ă notre fille, Aux vieux parents repris par un monde meilleur, Nos pleurs, et le sourire Ă toute autre douleur. Marine-Terrace, aoĂ»t 1855. Les Contemplations, Livre premier VEn rĂ©sumĂ© Vingt-cinq ans de vie intĂ©rieure MĂ©moires dâune Ăąme » ; mais tendance Ă la gĂ©nĂ©ralitĂ© Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous ». Trois livres sur Autrefois » Aurore », lâĂme en Fleur », Les Lettres et les RĂȘves » ; trois livres sur le prĂ©sent Pauca meae », En marche », Au bord de lâinfini ». Les premiers livres rappellent Feuilles dâAutomne » ou Voix intĂ©rieures ». Profondeur de lâĂ©motion dans Pauca meae », livre consacrĂ© Ă la mort de LĂ©opoldine Ă Villequier ». Le dernier livre est tout philosophique ; hantise de la mort, mĂ©ditations devant lâocĂ©an en furie ; consultations de tables tournantes, souvenirs de Zoroastre, de Pythagore conduisent Hugo Ă une conception personnelle de la mĂ©tempsychose ascension ou descente des ĂȘtres, dans la crĂ©ation, selon le mĂ©rite.âïž Testez vos connaissances ! âïž Ătes-vous au point sur Victor Hugo ? Pour le savoir, testez vos connaissances en complĂ©tant ce questionnaire.đœ 20 citations choisies de Victor HugoArticles connexes LumiĂšre sur⊠Hernani 1830. Notre-Dame de Paris 1831. Extrait de la prĂ©face de Cromwell 1827. Biographie de Victor Hugo. La France pendant le XIXe siĂšcle. Auteurs du XIXe siĂšcle. Genre littĂ©raire La poĂ©sie. La poĂ©sie repĂšres historiques. Le genre poĂ©tique. La versification française. Les de livresRecherche sur le site
VICTOR HUGO ON VIT, ON PARLE WE LIVE, WE TALK On vit, on parle, on a le ciel et les nuages We live, we talk, we have the sky and the clouds Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On the head; we enjoy the books of the old wise men On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement We read Virgil and Dante; we go joyfully En voiture publique Ă quelque endroit charmant, By public car to some charming place En riant aux Ă©clats de lâauberge et du gĂźte ; Laughing out loud in the hostel and the shelter; Le regard dâune femme en passant vous agite ; The look of a woman passing by shakes you up On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! We love, we are loved, happiness that Kings lack! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois We listen to the birds chirping in the woods Le matin, on sâĂ©veille, et toute une famille In the morning, we wake up, and a whole family Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! Kisses you, a mother, a sister, a daughter! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour We have breakfast while reading the newspaper. The whole day On mĂȘle Ă sa pensĂ©e espoir, travail, amour; We mix out thoughts with hope, work, love; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es; Life arrives with its toubled passions On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es; We throw our word to the dark assemblies Devant le but quâon veut et le sort qui vous prend, In front of the goal that we want, and the destiny that takes you, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; We feel weak and strong, we are smal and big On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte; Weâre a flood in the crowd, soul in the tempest Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; Everything comes and goes by; we are on mourning, weâre celebrating; On arrive, on recule, on lutte avec effort⊠â We arrive, we move back, we struggle with efforts Puis, le vaste et profond silence de la mort ! Then, the vast and deep silence of death!
Depuis longtemps, lâĂ©pithĂšte tricolore » se portait mal en librairies tant, hors les albums de cuisine, il nâĂ©tait plus de français, en couverture, que le malaise ou le marasme, quand ce nâĂ©tait le dĂ©vissage et le dĂ©clin, voire le suicide. A cette Ă©ruption dâangoisse collective, il fallait pour antidote non pas la réédition de ritournelles bĂ©ates sur de radieux lendemains, mais la scrutation dâun pessimisme supĂ©rieur, prĂ©venu contre les rĂ©ductions idĂ©ologiques en tous genres. Et afin de contrer ce masochisme chauvin, une cĂ©lĂ©bration lucide de la nation, rĂ©tive Ă toute dĂ©rive nationaliste. En bref, il nous fallait RĂ©gis Debray, notre dernier oracle rĂ©publicain, pour rĂ©apprendre une certaine idĂ©e, quoique toute charnelle, du bien commun. Câest chose faite avec le fulgurant essai quâil vient de livrer et qui, rien de moins, est intitulĂ© Ă la maniĂšre des mĂ©morialistes du Grand SiĂšcle, Du gĂ©nie français ». LIRE AUSSI Bilan de faillite », ou les conseils de RĂ©gis Debray Ă son fils pour quâil rĂ©ussisse sa vie La circonstance qui lâa suscitĂ© a sa part de cocasserie lâElysĂ©e, sans doute par une paresseuse prudence, confie Ă la SociĂ©tĂ© des Gens de Lettres le soin de dĂ©signer le grand Ă©crivain » dont le pavillon français ar Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Pour lire la suite, profitez de nos offres dĂšs 1⏠Je teste sans engagement En choisissant ce parcours dâabonnement promotionnel, vous acceptez le dĂ©pĂŽt dâun cookie dâanalyse par Google. Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement AccĂšs au service client
PoĂšme "La Conscience" de Victor Hugo que vous lirez tout en bas lâĆil, mĂ©taphore du surmoi de CaĂŻn le fratricide est aussi celui qui hante l'homme fĂ©roce et mĂȘme "frĂ©roce", celui qui jouit de sa cruautĂ© envers ses frĂšres, ses rivaux. Parfois envers des hommes, mais en permanence, partout, envers les frĂšres est question ici du douloureux conflit psychique entre le moi, le surmoi et le ça. Lorsqu'un meurtre est commis, la culpabilitĂ© mine le coupable, qu'il le sache ou pas, qu'il s'en dĂ©fende efficacement ou pas, et cette faute va inflĂ©chir sa vie. Comme la tache du sang de sa victime, devenue indĂ©lĂ©bile sur les mains de Lady Macbeth tĂ©moigne du malaise aprĂšs le mal pourtant fils d'Adam et Eve est un meurtrier. Il a tuĂ© son frĂšre Abel. Mais cette vengeance fratricide le confronte Ă un sentiment terriblement dĂ©sagrĂ©able le me direz-vous, ce sentiment de culpabilitĂ© est rare. Au final, l'angoisse sociale, la honte si on est vu la main dans le sac, jouissant de maniĂšre illicite, est bien plus frĂ©quente. On agit mal aux yeux de la sociĂ©tĂ©, de l'Autre donc, et on est gĂȘnĂ© d'ĂȘtre dĂ©masquĂ©. C'est semble-t-il, absent chez le la culpabilitĂ© c'est de l'angoisse sociale, peut-on dire alors que le psychopathe n'est pas un ĂȘtre social? A-t-il tuĂ© en lui la sociĂ©tĂ© ou n'a t il pas de rapport avec l'Autre qui la reprĂ©sente?Le pervers contrairement au psychopathe a pourtant notion de nuire, mais fait comme si ce nâĂ©tait pas le cas, bien que ça exacerbe sa jouissance transgressive. Son surmoi est donc en accord avec son moi qui souffre de complaisance avec son ça au point de s'en faire l'instrument passif. Se sentir coupable vient en effet du surmoi. Mais pour Lacan, il y aurait 2 surmoi. Un, le 1°, celui archaĂŻque du pervers polymorphe, celui qui nous pousse Ă nuire et nous impose de nous nuire comme le font les addictions, c'est le surmoi qui dit "Jouis". C'est le surmoi des fous de Dieu, des nazis, des gastronomes qui font cuire vifs leurs victimes comme les homards, et tant d'autres victimes de la pulsion sadique-orale, celui des chercheurs sur animaux mais aussi sur hommes comme le fit le un second, celui qu'il nomme aussi le "nom du pĂšre". Celui-ci est l'agent de l'interdit de l'inceste, autant dire de l'interdit de la jouissance perverse des "canailles" comme il les appelle. Ces canailles se voient libres mais en fait sont infĂ©odĂ©s Ă leur 1° surmoi. IntĂ©ressant de noter que Mme E. Roudinesco qui avec justesse reconnaĂźt le pervers comme se croyant Ă tort bon est en mĂȘme temps aficionada des horreurs de la corrida. En toute bonne conscience, non? La cohabitation chez le mĂȘme individu du meilleur et du pire vient du fait que le refoulement ne fait pas son travail. En effet, la perversion polymorphe appartient normalement au passĂ© et est refoulĂ©e, Ă©radiquĂ©e, enterrĂ©e par le passage au stade civilisĂ© aprĂšs la castration des pulsions par le 2° surmoi, le nom du on sait qu'il n'en est rien. Que ce qui est refoulĂ©, disons oubliĂ© de la petite enfance, cette malfaisante perversion quand elle est de retour plus tard, est en realitĂ© Ă peine masquĂ©e. "un vernis de civilisation prĂȘt Ă craquer".Freud in malaise ds la civilisation. L'histoire est ponctuĂ©e de passage au stade barbare. Plus on nie l'inconscient et plus le refoulĂ© fait faute, comme une dette impayĂ©e, rend malade, mĂȘme hĂ©ritĂ©e, mĂȘme ignorĂ©e du sujet. C'est ce que dĂ©montre l'analyse de l'Homme aux Rats cf. Les 5 psychanalyses de Freud.Comment paierons-nous notre dette envers les bĂȘtes? En mourrons-nous? C'est tout le bien que les animaux devraient nous souhaiter. Sur ce, je vous invite Ă lire Ă voix mi-haute ce sublime texte de Victor surtout pour ses derniers mots...Mais bien reprĂ©sentatif des mille subterfuges que l'homme crĂ©e pour fuir le conflit psychique que la conscience de sa culpabilitĂ© lui les passants Et l'on crevait les yeux Ă quiconque passait » par les animalistes dĂ©fenseurs des autres animaux et vous verrez que les ennemis des bĂȘtes savent bien ce qu'ils font en les marginalisant, les ridiculisant Ă©loigner lĆil suppliant et angoissĂ© des bĂȘtes assassinĂ©es pour eux. Ă©loigner le remord pour mieux en de CaĂŻn prouve sa capacitĂ© Ă ĂȘtre civilisĂ©. mais je ne suis pas aussi optimiste pour ceux qui ne ressentent rien, aprĂšs leurs mĂ©faits. La sociĂ©tĂ© ne doit plus ĂȘtre complice. et c'est pourtant ce qu'elle est en banalisant le mal fait aux plus dĂ©munis, faibles devant la puissance destructrice des pulsions humaines, j'ai nommĂ©, les surmoi du nom du pĂšre et donc de la civilisation dit je SUIS l'oeil de CaĂŻn pour les monstres de la banalitĂ© de notre quotidien. POUR QUE LA BANALITE DEVOILE SON CĂTĂ INADMISSIBLE ET DONC JUSTES SAVAIENT ĂA SPONTANĂMENT. IL FAUT ETRE LES JUSTES DE LA PERSECUTION admise comme "NORMALE" DES ANIMAUX ou d'hommes, parfois assimilĂ©s aux animaux pour faire taire son 2°surmoi, c'est-Ă -dire sa conscience qui fait en permanence un bras de fer avec le 1° surmoi tyrannique, et pousse-au-jouir meurtrier. Alors, quand vous aurez envers quelqu'un qui vous reproche quelque chose de grave le dĂ©sir de le voir disparaitre,sachez que c'est de vous qu'il s'agit, enfin, de cette part civilisĂ©e qu'on nomme nom-du-pĂšre, celui qui s'oppose au pire, l'oeil du bien qui poursuit Ă jamais CaĂŻn. N'est-ce pas le fruit interdit de cet arbre de la connaissance du bien et du mal qu'avaient mangĂ© ses parents Adam et Eve? Savoir distinguer le bien du mal, savoir s'interdire le mal, c'est sortir du paradis oĂč l'on ne fait pas le mal car il n'occasionne pas de jouissance; C'est entrer dans le cycle infernal de la transgression jouissive alternant avec la culpabilitĂ© qui entraine un "encore" du jouir pour oublier l'oeil de sa culpabilitĂ©. A partir delĂ , l'homme se soumet Ă la pulsion de mort. Remord puis jouissance pour oublier le remordtombe de CaĂŻn etc. Tout droguĂ© connaĂźt ça, y compris le bouilimique, le tabagique etc. Victor HUGO 1802-1885 Recueil La lĂ©gende des siĂšcles La conscience Lorsque avec ses enfants vĂȘtus de peaux de bĂȘtes, EchevelĂ©, livide au milieu des tempĂȘtes, CaĂŻn se fut enfui de devant JĂ©hovah, Comme le soir tombait, lâhomme sombre arriva Au bas dâune montagne en une grande plaine ; Sa femme fatiguĂ©e et ses fils hors dâhaleine Lui dirent Couchons-nous sur la terre, et dormons. » CaĂŻn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levĂ© la tĂȘte, au fond des cieux funĂšbres, Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les tĂ©nĂšbres, Et qui le regardait dans lâombre fixement. Je suis trop prĂšs », dit-il avec un tremblement. Il rĂ©veilla ses fils dormant, sa femme lasse, Et se remit Ă fuir sinistre dans lâespace. Il marcha trente jours, il marcha trente nuits. Il allait, muet, pĂąle et frĂ©missant aux bruits, Furtif, sans regarder derriĂšre lui, sans trĂȘve, Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grĂšve Des mers dans le pays qui fut depuis Assur. ArrĂȘtons-nous, dit-il, car cet asile est sĂ»r. Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. » Et, comme il sâasseyait, il vit dans les cieux mornes Lâoeil Ă la mĂȘme place au fond de lâhorizon. Alors il tressaillit en proie au noir frisson. Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche, Tous ses fils regardaient trembler lâaĂŻeul farouche. CaĂŻn dit Ă Jabel, pĂšre de ceux qui vont Sous des tentes de poil dans le dĂ©sert profond Etends de ce cĂŽtĂ© la toile de la tente. » Et lâon dĂ©veloppa la muraille flottante ; Et, quand on lâeut fixĂ©e avec des poids de plomb Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, lâenfant blond, La fille de ses Fils, douce comme lâaurore ; Et CaĂŻn rĂ©pondit je vois cet oeil encore ! » Jubal, pĂšre de ceux qui passent dans les bourgs Soufflant dans des clairons et frappant des tambours, Cria je saurai bien construire une barriĂšre. » Il fit un mur de bronze et mit CaĂŻn derriĂšre. Et CaĂŻn dit Cet oeil me regarde toujours! » HĂ©noch dit Il faut faire une enceinte de tours Si terrible, que rien ne puisse approcher dâelle. BĂątissons une ville avec sa citadelle, BĂątissons une ville, et nous la fermerons. » Alors TubalcaĂŻn, pĂšre des forgerons, Construisit une ville Ă©norme et surhumaine. Pendant quâil travaillait, ses frĂšres, dans la plaine, Chassaient les fils dâEnos et les enfants de Seth ; Et lâon crevait les yeux Ă quiconque passait ; Et, le soir, on lançait des flĂšches aux Ă©toiles. Le granit remplaça la tente aux murs de toiles, On lia chaque bloc avec des noeuds de fer, Et la ville semblait une ville dâenfer ; Lâombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ; Ils donnĂšrent aux murs lâĂ©paisseur des montagnes ; Sur la porte on grava DĂ©fense Ă Dieu dâentrer. » Quand ils eurent fini de clore et de murer, On mit lâaĂŻeul au centre en une tour de pierre ; Et lui restait lugubre et hagard. Ă mon pĂšre ! Lâoeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla. Et CaĂŻn rĂ©pondit » Non, il est toujours lĂ . » Alors il dit je veux habiter sous la terre Comme dans son sĂ©pulcre un homme solitaire ; Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. » On fit donc une fosse, et CaĂŻn dit Câest bien ! » Puis il descendit seul sous cette voĂ»te sombre. Quand il se fut assis sur sa chaise dans lâombre Et quâon eut sur son front fermĂ© le souterrain, Lâoeil Ă©tait dans la tombe et regardait CaĂŻn. Victor Hugo
on vit on parle victor hugo analyse