Comme beaucoup, j'ai longtemps veillé, la terriblenuit du 11 septembre 2001. On n'observe pas souvent, dansune vie humaine, la lumière dure et blanche del'apocalypse.Levé à l'aube dans un Paris bizarrement tranquille, j'airevu les images mille Réservezvotre livre parmi tous les titres disponbles en France aujourd'hui : littérature, jeunesse, bandes dessinées, scolaire, sciences et technique, universitaire, tourisme, pratique, papeterie, beaux-arts, sciences humaines Pocket- Acheter notre livre d'occasion pas cher "Le nouveau rapport de la CIA - Comment sera le monde de demain ?" Alexandre Adler - Livraison gratuite dès 20€ - " Avec une crise financière sans précédent, au moins depuis 1929, Lerapport de la cia ; comment sera le monde en 2020 ? Le rapport de la cia ; comment sera le monde en 2020 ? Fiche; 2 notes . Alexandre Adler. Date de parution : 05/10/2006; Editeur : Pocket ; EAN : 9782266165426; Série Ace jour, difficile de raisonner pragmatiquement, car la fin de la pandémie semble encore bien loin, et le bilan final des décombres se comptera à l'aune de l'exacte durée des confinements. Et dans ce bilan, inutile de nous le cacher tout sera touché. Toutefois, la réparation et la mise en guérison de ce que l'on penserait comme définitivement condamné dans la panique actuelle Téléchargerle livre Le temps des apocalypses de Alexandre Adler en Ebook au format ePub sur Vivlio et retrouvez le sur votre liseuse préférée. nC1VsY. Le rapport de la CIACe document est exceptionnel, unique même. Pour la première fois, le public a accès aux recherches et aux analyses des meilleurs géopoliticiens de la CIA. Quelle sera la carte du monde dans dix ans ? dans trente ans ? Quelle sera l'issue de la guerre mondiale diffuse que nous vivons actuellement ? Le terrorisme va-t-il s'amplifier ? La montée de la Chine et de l'Inde sera-t-elle progressive ou violente ? Verra-t-on l'effondrement de l'hégémonie américaine ? La mondialisation, apparemment irréversible, imposera-t-elle le modèle occidental ? Entre alarmisme et espérance, les auteurs de ce rapport - historiens, militaires, diplomates - proposent la lecture la plus fine, lucide et vraisemblable du monde de d'occasion écrit par Alexandre Adler, Johan-Frédérik Hel-Guedj Traducteurparu en 2006 aux éditions Pocket, POLITIQUES, GEOPOLITIQUE, GEOPOLITIQUE265 pages, BrochéCode ISBN / EAN 9782266165426La photo de couverture n’est pas contractuelle. Ses billets de blog Voir tous Polar " Le ver dans la soie " de Marie-Thérèse Ferrisi Il s'agit de mon deuxième roman policier... "Le monde qui marchait sur la tête... Coline Serreau Texte poignant de Coline Serreau qui ne mâche pas ses mots face aux ravages de l'épidémie Covid 19 ... Dimanche 22 mars. Coline Serreau, réalisatrice de Trois hommes et un couffin, mais aussi de films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise. Un terme "Corona" Interview d'Alexandre Adler Rebecca Fitoussi " En 2005, Alexandre Adler préfaçait... Le nouveau rapport de la CIA – Comment sera le monde demain »... Cette crise du Covid-19, les experts l’avaient prédite avec une précision saisissante. A. Adler revient sur ce rapport et se projette dans l’après-crise. Selon lui, cette épidémie sera un tournant pour l’avenir du monde et annonce de profondes transformations " Algérie Emmanuel Macron s'exprime sur TSA Le président français, Emmanuel Macron lance un signal fort au gouvernement algérien, en accordant une entrevue au site TSA - Tout sur l'Algérie, qui subi de la censure. Regardez son entrevue. Naomi Klein "Le sort des Etats-Unis a été scellé par l'élite de Davos" Solidaire "Le choix inconditionnel du néolibéralisme par Hillary Clinton a été catastrophique. La seule réponse désormais consiste à s'en prendre aux milliardaires" C’est ce qu’écrit la journaliste et militante canadienne Naomi Klein dans une chronique publiée le 9 novembre dans The Guardian, où elle analyse la victoire de Donald Trump. Ses articles d'édition Voir tous Édition De la parole aux actes Etre et Avoir.. Une autre grammaire ! Loin des vieux livres de grammaire, Écoutez comment un beau soir, Ma mère m'enseigna les mystères Du verbe être et du verbe avoir. Édition De la parole aux actes Du manuscrit à la publication "Le trident d'argent", une aventure Le dire et le faire ne se mesurent pas que dans l'écart qui inscrit la parole dans l'acte, mais aussi par le message envoyé qui a atteint ou pas son destinataire dans l'interprétation qui lui sera donnée. Un livre, une histoire pour que l'aventure de la vie puisse continuer. Édition Immigration un autre regard J'irai mourir chez vous Vincent Lahouze Je donnerais ma vie pour être un migrant, ça a l'air tellement génial à vivre comme nouvelle télé-réalité. Je t'explique, attends. T'es là tranquille dans ton pays, tu entends le bruit des balles, tu te demandes de qui entre toi et ton voisin sera éliminé en premier sans prime time. Édition Immigration un autre regard Eloge de la bienveillance "Nous trois ou rien" Si certaines critiques définissent les acteurs du film comme "les apôtres de la tolérance", j'ai choisi un mot de nos jours trop galvaudé la "bienveillance" Une histoire vraie qui se déroule en Iran où la chute d'une dictature celle du Shah est remplacée par une autre, celle de l'Ayatollah Khomeini. Hibat Tabib, avocat iranien milite pour les forces démocratiques à Téhéran et choisit l'exode. Édition De la parole aux actes L'évaluation comme seul critère de la valeur Roland Gori Roland Gori psychanalyste propose une analyse des répercutions de l'évaluation du "faire" dans tous les domaines d'exercice professionnel au détriment de la valeur de "l'humain" où la quantité efface la qualité. Des citations de Jaurès, de Simone Veil, de Karl Marx viennent étayer son approche pragmatique de la "chosification" de l'individu et des répercutions sur la culture, l'éducation.. Quel serait le futur souhaitable pour nos enfants, et comment y parvenir ? 27 experts - économistes, sociologues, scientifiques, philosophes, … se sont réunis dans ce livre, à l’initiative du Cera, pour apporter leurs réflexions sur le monde d’aujourd’hui et proposer des actions concrètes pour réinventer celui de demain l’éducation et le formation, la citoyenneté, entrepreneuriat, l’alimentation, l’ouverture au monde… Car demain se décide aujourd’hui ! Une conspiration bienveillante Conspirer, c’est respirer ensemble, être bienveillant c’est veiller à bien ; alors que peut t’on rêver de mieux que de respirer ensemble pour veiller à bien. Rêver l’avenir, c’est associer nos convictions et nos rêves, se nourrir de rencontres et d’opportunités. Rêver l’avenir, c’est l’imaginer meilleur et renaitre de son passé comme un greffon sur un arbre vigoureux mais sans fruits. La tradition est le pied mère et le progrès le greffon » disait Jean Yole. Le pied mère nous encre dans la terre et le greffon comble nos désirs. Conspirer pour désirer à bien, nous l’avons fait. Nous ne nous connaissions pas pour la plupart, deux choses simplement nous unissent tous nous avons écrit une certaine vision de l’avenir et tous nous avons planchés au Centre d’échanges et de réflexion sur les questions d’Avenir Cera. Trois questions nous sont posées Si on vous donne raison, qu’est-ce qui aura changé en 2035 ? Pouvez-vous nous emmener vers une vision futuriste mais proche ? Quelles décisions prendre dès 2016-2020 pour avancer ? 27 contributions pour dessiner demain Chacun de nous a trouvé son pied mère pour y poser son greffon. Au gré de mes humeurs, au gré de mes lectures et de ma curiosité, je suis allé chercher le pied mère et de greffon de chacun. Alexandre Adler s’est penché sur la cité, il nous dit comment le monde va se ré-urbaniser, esquissant des projets globaux d’aménagement du territoire autour de grands pôles qui se dessinent déjà. Corinne Lepage a trouvé son pied mère bien malade, il est fait de climat, d’éthique et de démocratie ; elle veut néanmoins y poser un greffon de prise de conscience sans trop y croire. Mais si Corinne, on a déjà vu des greffons qui s’accrochent sur peu de vie et prendre. Il faut pour cela que la colle soit bonne et qu’ils soient greffés avec amour. Gaëlle Bohé porte la bienveillance en étendard d’une société vivante et dynamique dont l’équilibre est maintenu par la prise de responsabilité de chacun. Utopie allez vous penser… pas sur quand tout est devenu transparence nécessitant la confiance. Idriss Aberkane, mon ami Idriss, a trouvé une école ou on souffre pour apprendre, il veux y greffer une autre ou l’on s’épanouie en apprenant, il voit dans la nature une bibliothèque que nous devons lire plutôt que de la bruler et qu’ainsi nous n’aurons plus à choisir entre produire et préserver l’environnement. Christian Recchia nous dit que nous sommes ce que nous mangeons, ce n’est pas nouveau mais il va nous falloir devenir raisonnable pour ne pas devenir ce que nous ne voulons pas être et il a bien raison. Trinh Xuan nous fait prendre de la hauteur et nous dit qu’il y a du sens à vouloir confronter les vues de la science et des traditions spirituelles et mystiques sur le réel. C’est la spiritualité nous dit t’il qui saura faire concorder science et conscience et faire que nous puissions continuer à connaitre l’extase, la passion, la beauté, l’amour et la grâce. Cet homme est un sage ! Pascal Perrineau a choisi le pied mère de la démocratie au cœur de son hiver tout juste bon à donner des fruits déstructurés de populisme et de gouvernance élitiste. Il veux y greffer une bouture plus saine donnant en un nouveau printemps des fruits regorgeant du sucre de la liberté et de la confiance. Paul Dewandre nous propose d’instaurer des cours de masculin/féminin pour devenir bilingue et mieux se comprendre. Intéressant en effet de pouvoir réaliser que quand j’entends ma femme dire qu’elle n’a rien à se mettre ce n’est pas que l’armoire est vide. S’aimer c’est se comprendre sans pour autant parler le même langage, et oui bien sur, quand ça marche on a envie que ce soit pour la vie. Luc Guyau sait mieux que quiconque allier humanisme et lucidité, il nous dit simplement qu’aucun greffon ne peut prendre sans la volonté des hommes. Sa lucidité n’a d’égal que son enthousiasme. Il apprend dans ce livre à son petit fils à greffer, c’est ce qu’il a fait avec nous depuis 40 ans. Je le connais depuis toujours et c’est pour ces raisons qu’il nous a entrainé sur son chemin depuis que je suis agriculteur. Maximilien Brabec ne s’est pas vraiment risqué à poser un greffon, il a fait mieux il nous aide à trouver les bons greffons, les bons ingrédients et surtout les valeurs à mettre en œuvre pour réussir la greffe. Ces valeurs sont faites d’agilité mais aussi de cohérence, de collaboration mais aussi et peut-être surtout d’engagement. Pascal Perri pense que c’est l’ambition et non la peur qui doit nous guider pour sortir par le haut des impasses ou nous nous trouvons. Dans le monde tel qu’il le voit en 2035, nous allons vers l’homme augmenté. La question est posée si ce ne sera que transhumanisme exaltant l’individualisme ou bien autre chose associant progrès scientifique et spiritualité comme les deux faces d’une même pièce. Alexandre Fedorovski, sur un vieux pied mère qui lie la France et la Russie et qui a pris tant de coups voit se greffer une concorde nouvelle. Elle est l’œuvre de la société civile, bien plus raisonnable et plus sensée que tous les gouvernants empêtrés dans des idées reçues et des préjugés qui n’intéressent plus qu’eux. Agnès Vernier Moligné dans un rêve un peu fou, mais sait t’on jamais, imagine un greffon de pragmatisme et d’efficacité prendre le pas sur la forêt administrative d’ou on a retiré tous les arbres morts et éclairci les taillis pour redonner vie aux arbres de haute futaie portant fièrement leurs greffons. Emmanuel Jaffenin voit lui dans la prison un bien mauvais greffon, comme une réminiscence de la peine de mort ou des supplices corporels ou l’on met à l’écart des personne à l’ombre de la démocratie comme pour les ignorer et paisiblement vivre sans elles. Il préfère l’humiliation dans sont sens étymologique qui consiste à rendre humble suivi d’une réintégration. Il donne ainsi à la punition un nouveau sens avec pour finalité de réintégrer et pour moyen d’humilier préférant la responsabilité à la vengeance. Hervé Sérieyx à osé greffé sur le baobab de l’éducation nationale un greffon vigoureux il le fallait pour que la greffe prenne de l’éducation permanente. L’enseignement par discipline n’existe plus, mettant Descartes au rang des antiquités lui préférant la pensée complexe et la transdisciplinarité de Morin et Pascal. Les MOOCs et les réseaux d’échange ont pris le pas sur les cours magistraux. Robert Stahl sur le même thème en 2035 voit une formation libérée et créative de la maternelle à l’école primaire dans des établissements à taille humaine. Les enseignants et les élèves y travaillent en équipes pour développer des personnes et leurs talents. Le Colibri de Pierre Rabhi a fait école et s’est propagé dans toute la France, les établissements sont devenus des lieux de vie associant formation et éducation. Bernard Pètre s’est lui attaqué au fonctionnement de la société. En 2035, le champs des possible est devenu immense, la singularité de chacun peut se développer mais chacun devra s’assumer quand je choisi, j’assume les conséquences ». Le projet commun au centre des rapports humains et les relations entre les personnes se fait plus pour ce qu’elles sont que par ce qu’elles représentent. Xavier Fontanet avant de greffer pense que nos arbres doivent être assainis. Il n’y a pas de bons greffons qui prennent sur des arbres malades. Le cancer qui ronge nos arbres s’appelle la dette et les potions qu’il nous propose sont empreintes de bon sens j’allais dire paysan et il faudra boire la potion sans sucres mais qui redonne la forme. Marc Halévy s’est mis dans la peau de sa petite fille et elle n’est pas tendre avec nous. D’un doigt inquisiteur elle montre les réalités que nous avons laissées à sa génération. Peut-on lui donner tord ? Marc Halévy reprend pour finir la main pour nous dire que rien n’est perdu si nous acceptons de nous appliquer cette maxime Ils ont, mais sont t’ils ». Philippe Legorgus nous parle lui de la sécurité, pour nous dire que sur ce sujet là aussi c’est dans l’ingéniosité et la créativité que nous trouverons les solutions. La gestion des flux migratoires et le sens de l’accueil seront des remparts contre les terrorismes. Nous ne devons pas avoir peur, si tant est que nous faisons confiance aux associations bien autant qu’à un service public anonyme pour dépasser le reflexe de crainte et de rejet. André Yves Portnoff a envie que les arbres de l’entreprise portent des fruits gorgés de jus plutôt que simplement des fleurs. Pour cela il nous propose de greffer une vision à long terme, de l’ambition, des valeurs elles sont faites d’altruisme, d’empathie, de bienveillance, de confiance, de transparence et que nous devrons jouer en équipe pour réussir. Alain Simon nous ouvre le regard sur la géopolitique et la définition des territoires géographiques et des cartes. Loin d’être figés dans le temps comme nous pouvons parfois l’imaginer, les cartes du monde sont renouvelées en permanence par les hommes. Si ces cartes sont des pieds mères, Alain Simon nous met en garde sur la qualité des greffons veillons toujours qu’ils ne donnent pas de fruits plus mauvais que la souche sur laquelle on va les greffer. Laurent Schwarz nous parle de médecine et de cancer, convaincu que nous sommes depuis des décennies sur de mauvaises hypothèses faisant de façon plus ou moins délibérées le bonheur de la pharmacie avant de faire celui du malade, il nous propose de regarder ailleurs. C’est selon lui du coté du vieillissement qu’il faut aller chercher les causes et de là trouver les solutions, passionnant ! Eric de Montgolfier s’est projeté en 2035 sous le chêne de la justice pour y regarder tous les greffons que l’on a tenter d’y faire prendre. Tous n’ont pas pris, tous ne donnent pas de fruits, mais au fil des ans l’arbre perd ses bois mords, restant bien enraciné pour servir l’intérêt du plus grand nombre si ce n’est de tous. Jean Staune nous démontre que pour bien greffer un arbre et qu’il donne de bons fruits nous devons comprendre qu’il est composé de matière et d’immatériel que chaque être humain est fait de chair et de spiritualité. L’ignorer et ne s’en tenir qu’a l’aspect matériel c’est ne voir qu’une face d’une même pièce et prendre le risque de voir le trans-humanisme nous détruire. La dématérialisation de la transparence et bientôt de la confiance vont nous en préserver. Max Jean Zins voit dans l’Inde un laboratoire du monde. Discrètement mais surement ce pays continent pourrait bien devenir un exemple. Sa politique non alignée lui donnent depuis longtemps force et respectabilité. Dans l’aire de coopération maillée ou nous entrons, ce pays a tous les ingrédients pour comprendre avant tout le monde. Ce greffon, ils sont en capacité de le faire prendre s’ils résistent définitivement à la tentation du greffon pervers de la consommation. Hervé Pillaud est revenu… tiens, parler de moi à la troisième personne, je n’avais encore jamais fait, attention danger ! Je suis revenu le 29 juillet 2035 dans les coteaux de la Pitardière avec ma petite fille. Elle voulait que je lui dessine un Ageekulteur. J’ai essayé mais en 2035 c’est bien souvent les petites filles qui en apprennent plus à leur grand père que le contraire. Voilà résumé ce qu’est cet ouvrage ou j’ai aimé apporter ma contribution. Comme les termites bâtissent leurs toits dans les forêts d’Afriques nous avons esquissé notre L’avenir c’est demain ! » sans chefs et sans architectes mais par une conspiration bienveillante. Chacun de nous a trouvé son pied mère pour y poser son greffon Sans vraiment le savoir nous avons su respirer ensemble pour veiller à bien. En savoir plus site du Cera, centre d’échanges et de réflexion sur les questions d’avenir. Publié le 27 déc. 2019 à 800Mis à jour le 7 janv. 2020 à 1213Ce sont quelques-unes des questions que nous étudions à la Chaire Futurs de l’industrie et du travail de l’école Mines ParisTech. Nous présentons ici quelques résultats, souvent provisoires, que détaillent de nombreuses aura-t-il encore du travail ?Certains rapports alarmistes évoquent une fin du travail », un remplacement de l’ouvrier par des robots et de l’employé, voire du cadre, par des logiciels. D’autres prétendent que la numérisation sera créatrice nette d’ que l’impact de l’automatisation sur l’emploi est la résultante de 4 effets une substitution de capital au travail, de l’automate à l’homme il faut moins de temps humain pour produire le même bien ou service ;une augmentation de la compétitivité de l’entreprise, qui l’aide à conquérir des parts de marchés nous allons voir que cet effet compense souvent le premier ;des créations d’emplois liés à la conception, la fabrication, l’installation, la formation des utilisateurs des logiciels et des robots ces emplois seront-ils chez nous ou ailleurs ?Les emplois induits par l’usage du temps ou du pouvoir d’achat libéré va-t-on regarder une série américaine sur un téléviseur coréen ou assister à un spectacle puis dîner au restaurant avec ses amis ?Le résultat net de ses effets n’est pas évident à prédire. Empiriquement, on observe deux choses au niveau des entreprises, on a constaté dans une majorité de cas que le gain de parts de marché faisait plus que compenser le gain de productivité en moyenne, les entreprises qui se modernisent embauchent et, si elles savent les former, elles gardent les salariés qu’elles employaient déjà. En revanche, celles dont les technologies deviennent obsolètes n’arrivent pas à affronter la concurrence. Le choix serait donc entre former ou fermer. Pour les entreprises, former leurs salariés ou fermer leurs usines. Pour les salariés, se former pour maîtriser les nouvelles conditions de travail ou se fermer des possibilités d’ niveau des pays, ceux qui investissent le plus dans les robots, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne, sont ceux où la valeur ajoutée industrielle se porte le mieux. L’effet sur l’emploi industriel est moins significatif, du fait des gains de productivité, mais la bonne compétitivité des entreprises industrielles induit des emplois dans le reste de l’ ailleurs, de nouveaux produits et services apparaissent. Le smartphone n’existait pas il y a 15 ans. On trouve aujourd’hui plus de 6 millions d’applications sur les plates-formes d’Apple ou de Google, dont le développement a bien dû occuper quelques peut donc renvoyer dos à dos ceux qui prédisent une tendance générale à une forte réduction des emplois et ceux qui évoquent le retour au plein emploi qui a suivi toutes les révolutions industrielles. On n’a pas de preuve robuste qu’il y aura beaucoup moins de travail. Mais par ailleurs rien ne prouve qu’il ne faudra pas gérer des transitions douloureuses, qu’il ne faudra pas accompagner des personnes ou des secteurs entiers, déstabilisés par l’évolution des chaînes mondiales de valeur ajoutée et par la disparition de certaines qui en revanche est certain, c’est que le travail quotidien d’une majorité de gens sera substantiellement travail sera-t-il plus qualifié ?Dans l’ensemble, oui, mais avec des contrastes selon les les services, on observe une polarisation des emplois et des qualifications, avec l’apparition d’une part de beaucoup d’emplois ne demandant pas beaucoup de formation préalable, comme dans l’hôtellerie-restauration, le nettoyage, ou certains services à la personne ce qui n’empêchent pas ces emplois de demander des savoir-être et des qualités humaines essentielles, d’autre part de certains emplois très qualifiés demandant une formation poussée et poursuivie tout a long de la l’industrie, on constate plutôt une élévation générale des pour presque tous, les compétences numériques exigées augmentent, celles-ci s’avèrent plus faciles à acquérir que beaucoup de ne le redoutent, avec des interfaces homme-machine plus conviviales qui ne sait aujourd’hui utiliser les fonctions de base d’un smartphone ?. En revanche, certaines compétences liées au métier peuvent se perdre, au fur et à mesure qu’elles sont incorporées aux machines et aux est beaucoup plus facile d’apprendre à un bon soudeur à maîtriser des assistants numériques que d’apprendre à souder à quelqu’un qui est à l’aise avec des prothèses numériques. Or il reste important pour un opérateur qui surveille un îlot de fabrication où des pièces sont soudées de comprendre cette opération et si possible de savoir la plus autonome au travail ?On observe une aspiration et une capacité croissantes des salariés à l’autonomie. Certaines entreprises instaurent une plus grande subsidiarité pour y répondre et bénéficient en contrepartie de salariés plus engagés et d’une plus grande agilité grâce à l’intelligence collective qu’elles stimulent. Mais globalement, la France est dangereusement à la traîne, l’autonomie, déjà plus faible que chez nos voisins, tend à les retours d’expérience des entreprises ayant intégrées avec succès des technologies de l’entreprise du futur montrent qu’elles ont en général fortement accru les responsabilités confiées à chaque salarié et le pouvoir de décision et d’action de travail sera-t-il moins pénible ?La pénibilité physique du travail diminue grâce à l’amélioration de l’ergonomie des postes, aux robots, cobots ou exosquelettes. Le risque d’ennui diminue aussi à mesure que le salarié prend en charge des tâches plus complexes et moins revanche, la charge cognitive et psychologique augmente souvent. Par ailleurs, la contrepartie d’horaires plus souples et de possibilités de télétravail est une déconnexion plus travail sera-t-il moins "viril" ?Les environnements de travail de l’entreprise du futur sont plus complexes, le rôle des opérateurs présents consiste plus à gérer des imprévus difficiles à anticiper, des perturbations qui volent parfois en escadrille, et surtout des problèmes d’interface avec d’autres tâches ou fonctions. Deux qualités deviennent essentielles pour la performance la capacité à jouer collectif, à améliorer la contribution de chacun plutôt qu’à viser l’exploit individuel, à prendre soin de ceux qui peinent. Cela suppose des capacités d’empathie et d’écoute ;savoir gérer efficacement les priorités lorsque rien ne se passe comme prévu et que diverses perturbations apparaissent par exemple privilégier la sécurité des personnels.Une occasion de développer ces qualités d’empathie et de gestion efficace des incidents est de participer activement aux tâches familiales consistant notamment à prendre soin des autres enfants ou parents.Aujourd’hui, dans les pays à culture rétrograde où les femmes prennent la plus grande part aux taches familiales consistant à prendre soin des autres, elles développent mieux que les hommes – statistiquement – ces aptitudes d’empathie et de gestion des interruptions et imprévus de plus en plus importantes dans le travail en peut donc en conclure qu’au sein de nos usines, le robot peut remplacer l’homme, mais pas la femme et qu’il en est de même pour l’intelligence artificielle dans les notre système d’éducation de développer chez tous leurs élèves, garçons ou filles, des capacités d’empathie, d’intelligence collective, de gestion des priorités, et d’encourager les femmes à s’orienter vers des métiers qu’on considérait naguère plus un design du travailLa conception des produits intègre de mieux en mieux l’expérience de leurs pensons que la conception des processus de production doit intégrer mieux l’expérience des producteurs. Il faut utiliser les méthodologies les plus perfectionnées du design pour associer les opérateurs à la conception de l’organisation du travail. De manière générale, les bureaux d’étude qui conçoivent de nouvelles offres de produits ou de service doivent prêter attention à la fois à ceux qui les utiliseront et à ceux qui les produiront et les faire participer à leurs du travailAujourd’hui, beaucoup d’entreprises ne trouvent pas les compétences dont elles ont besoin, tandis que de nombreux actifs cherchent en vain des entreprises où ils aimeraient travailler. Des savoir-faire disparaissent, des territoires s’étiolent, la cohésion et la prospérité de notre société sont menacées. L’organisation du travail et notre système de formation doivent impérativement s’adapter aux enjeux de la transformation numérique, de la mondialisation des chaînes de valeur, de la préservation de l’environnement et des évolutions situation est particulièrement préoccupante en France et notamment dans l’industrie. Dès que la conjoncture est bonne, les usines tournent à plein régime, les capacités de production sont saturées. C’est pourquoi, malgré une compétitivité qui s’améliore, notre balance commerciale reste déficitaire, notre pays produit moins de richesses qu’il n’en consomme. C’est notamment parce que trop de jeunes se détournent d’emplois dont eux-mêmes ou leur entourage ont une image négative ou n’ont pas envie d’acquérir les compétences qui permettent d’occuper ces cohésion et la prospérité de notre pays dépendront de la capacité de nos entreprises à rendre le travail attractif et porteur de sens, à répondre aux aspirations de leurs employés, notamment sur l’impact positif de leur action pour la société et l’environnement, et de la capacité de chacun à développer les aptitudes requises et à s’ Weil, Chaire Futurs de l'industrie et du travail CERNA, I3, CNRS, Membre de l’Académie des technologies, Mines ParisTechCet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article Weil, Chaire Futurs de l'industrie et du travail, Membre de l’Académie des technologies, Mines ParisTech Passez votre été dans le futur. Quelques livres pour vous y conduire en bonne compagnie 2020 les scénarios du futur Comprendre le monde qui vient ». Edition Fayard Joël de Rosnay, Roland Schaer Les années 2020 verront la naissance de nouveaux ingénieurs et architectes de l’infiniment petit. Ils sauront marier les technologies biologiques, informatiques nano et écotechnologiques pour inventer les produits de demain. Ces progrès scientifiques ouvriront de nouveaux horizons riches de promesses, mais aussi lourdes de menaces pour l’homme. Les technologies de la communication vont connaître une progression explosive entre 2010 et 2020, bouleversant nos vies comme l’économie et faisant apparaître de nouveaux dangers atteinte à la vie privée, piratages, virus, infopollution »… La prolongation de la durée de vie, grâce à une connaissance accrue des mécanismes du vieillissement, suscitera de fortes tensions sociales et politiques. Enfin, écologie et économie, qui devraient être les deux faces d’une même médaille, se trouveront confrontés plus durement à leurs contradictions. Les sciences de la complexité peuvent nous aider à penser le futur des sociétés humaines. Au-delà de l’approche analytique traditionnelle, elles permettront de construire notre avenir sur la base d’une vision globale et à long terme de l’évolution des systèmes complexes économiques, écologiques, industriels et politiques dont nous faisons partie. A l’homme de savoir fixer les limites pour éviter que ses créatures biologiques ou électroniques ne se retournent contre lui. Vivre en 2028. Notre futur en 50 mots clefs. Editions Lignes de repères Yan de Kerorguen, Estelle Leroy. Le futur sera ce que nous en ferons ! Refusant le pessimisme et la résignation, intéressons nous à ce qui se prépare dans tous les laboratoires des grandes entreprises innovantes ! L’idée principale du livre est de projeter 50 actions de notre vie dans 20 ans, en 2028. En consacrant une fiche à chaque action, l’ouvrage se projette dans notre futur, qui dépend des technologies génétique, nano, télécoms,… mais aussi de facteurs économiques mondialisation, écologiques réchauffement climatique, voire géopolitiques. Mais aussi de nos comportements individuels. Un parcours original à la découverte de l’avenir que nous fabriquons chaque jour. 2030 Le krach écologique. Editions Grasset Geneviève Férone. Le krach écologique aura lieu en 2030 ! Le front climatique, le front énergétique, le front de la croissance et le front démographique vont se télescoper exactement à la même date. Le changement climatique est une dérive sans retour. Qui en est le premier responsable ? Notre consommation d’énergies fossiles, dont le pétrole, qui provoque l’émission de gaz à effet de serre. Geneviève Ferone pose dans cet essai clair et tranché une série de questions économiquement incorrectes. Comment nous orienter au plus vite vers des énergies propres et renouvelables ? Aurons-nous le temps de les financer et les développer à une échelle industrielle pour couvrir les besoins en énergie de 7 milliards de personnes en 2030 ? Faut-il généraliser la taxe carbone? Comment faire basculer des géants économiques tels que l’Inde et la Chine, dont les intérêts sont divergents des nôtres, vers une nouvelle gouvernance ? Faut-il attendre une quelconque aide de la décroissance ? La foi dans le progrès technologique nous sauvera-t-elle ? Futur Comprendre les 20 prochaines années . FYP éditions Maxence Layet, Frédéric Kaplan, Philippe Bultez Adams . Comment vivrons-nous dans 20 ans ? Unique en son genre, ce beau livre illustré, accessible à tous, est le compagnon idéal des rêveurs de futur, de ceux qui souhaitent le comprendre pour mieux le construire. Sous forme d’une pédagogie du futur et grâce à un contenu riche de sens, Futur sensibilise le lecteur à tout ce qui pourrait changer son quotidien dans les deux prochaines décennies. Comment les mutations technologiques amorcées vont-elles influer sur notre façon de se déplacer, travailler, se soigner, se cultiver, jouer, se nourrir, agir dans notre environnement, seul et avec les autres ? Chercheurs, philosophes, sociologues ou encore artistes exposent de façon claire et précise les enjeux socioculturels, économiques et écologiques de notre futur. Ils imaginent et racontent leur vision du monde de demain en soulevant un coin du rideau sur les défis et la créativité qui permettront à chacun de nous de construire notre avenir. Depuis 20 ans, le Futuroscope prône la pédagogie douce en faisant des désirs d’avenir et des envies de renouvellement de soi son territoire. Mêlant fiction, sciences et technologies avancées, cet ouvrage collectif et optimiste est une invitation à inventer, à ouvrir notre esprit, à diversifier nos connaissances, pour s’interroger ensemble sur les 20 prochaines années, tenter d’en dessiner les contours et réenchanter le futur. Nos 20 prochaines années 2010-2030, le futur décrypté. Editeur l’Archipel Christian Gatard De quoi aurons nous envie en 2010, comment voyagerons-nous en 2020, avec quoi nous habillerons-nous en 2030 ? Comment nous soignerons-nous, travaillerons-nous, aimerons-nous ? Quels citoyens, quels parents serons-nous ? Qui seront nos dieux ? Quels seront nos mythes ? Où en seront nos loisirs ? Manger deviendra-t-il un acte de rébellion, rire une affirmation politique et dormir une activité scientifique ? L’avenir, avec son flot de paradoxes et de surprises, nous guette. Prévoir le probable ? Insuffisant ! Le XXIe sera baroque et déroutant. Voici un livre qui se risque dans la jungle des possibles. Il étudie les nouveaux » paradigmes , il scrute au-delà des tendances immédiates, il cerne les nouveaux rituels. Contes et légendes, ragots et rumeurs, faits et méfaits, promesses et espoirs, désirs et fantasmes du monde de demain sont au bout de cette exploration. Aventurier de l’éventuel, adepte de la » pensée buissonnière , Christian Gatard a écouté citoyens et consommateurs, interrogé observateurs et acteurs socioculturels. Son essai prospectif, documenté et ludique, présente d’étonnants scénarios de vie. Fabriquer le futur 2 L’imaginaire au service de l’innovation . Editions Village Mondial Pierre Musso, Laurent Ponthou, Éric Seulliet Comment inventer de nouveaux produits et services que les consommateurs adopteront durablement ? La conception traditionnelle de l’innovation, principalement fondée sur les développements technologiques, a montré ses limites. Face à ce constat, les auteurs proposent d’intégrer à la stratégie d’innovation la dimension de l’imaginaire. En effet, explorer l’imaginaire du consommateur, va permettre de mieux répondre à ses aspirations et d’introduire de nouveaux profils. Aux côtés des ingénieurs et techniciens, on trouvera des co-acteurs en provenance des univers les plus variés. Qu’ils soient utilisateurs, médias, membres d’autres services de l’entreprise ou prestataires, voire concurrents, tous seront impliqués, l’innovation quittant le laboratoire de R & D pour devenir un phénomène transversal et pluridisciplinaire. Pour certaines entreprises, ce phénomène est déjà réalité. Ainsi, IBM reconstitue les environnements professionnels de ses clients pour anticiper avec eux l’avenir, Décathlon introduit des équipes pluridisciplinaires sur les lieux de vente pour être plus proche de ses clients, Dassault Systèmes utilise la simulation virtuelle pour inventer les produits de demain. Cette nouvelle édition entièrement revue et augmentée introduit des notions émergentes comme l’éco-conception, l’innovation ascendante, la révolution numérique 3D, la prospective appliquée, l’innovation en mode projet,… et s’appuie sur une centaine d’interviews et témoignages. Le nouveau rapport de la CIA Comment sera le monde en 2025 ? Editions Robert Laffont Alexandre Adler Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir économique de l’Occident à l’Orient, pénurie d’eau, déclin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies. Dans la lignée du précédent Rapport de la CIA Robert Laffont, 2005, un document inédit réunissant plusieurs hypothèses qui ne manqueront pas de faire parler, et dans lequel, surtout, pour la première fois, les Américains reconnaissent qu’ils ne seront plus les maîtres du monde ! Dans sa présentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers géopolitiques actuels et suggère quelques moyens de les prévenir, pendant qu’il en est encore temps. Vivement 2050 ! Comment nous vivrons peut-être demain ? Editions L’Harmattan Michel Wautelet Dans notre société occidentale et développée, la vie quotidienne dépend d’un facteur important le pétrole abondant et bon marché. Vers 2050, le pétrole et le gaz naturel seront en voie d’épuisement. Cet ouvrage décrit ce que sera la vie dans nos sociétés occidentales à l’ère de l’après-pétrole. Après avoir discuté du contexte énergétique de 2050, ainsi que du développement de quelques technologies futures, cet ouvrage présente l’évolution des transports des personnes et des marchandises. Les conséquences sur la vie quotidienne, l’industrie, le commerce, voire la globalisation, sont examinées. L’ère de l’après-pétrole sera différente de l’ère actuelle, tant localement qu’au niveau international. La transition vers cette nouvelle société risque d’être difficile. Les défis à relever pour arriver le plus harmonieusement possible à la société de l’après-pétrole sont présentés. Aujourd’hui, nous sommes dans une société instable, qui ne peut continuer sans compromettre le futur. La société de l’an 2050 ne sera pas telle que rêvée il y a quelques décennies. Le futur sera ce que nous en ferons. Cet ouvrage se veut un appel à la réflexion et à l’action, pour que nous prenions dès aujourd’hui les bonnes décisions.

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