Seulela partie hors délai donnera lieu à intérêts de retard, si elle est déclarée dans les trois mois suivant la fin du délai de six mois. Le premier notaire, chargé du règlement de succession, facturera des émoluments pour les actes qu’il fera. Le notaire a Laconservation du gravlax De nos jours, la préparation d’un gravlax variant selon comment vous l’aimez entre 12 et 72 heures. Au-delà de ce temps, il est néanmoins possible de prolonger sa conservation, le gravlax s’accomodant tout à fait de la congélation, on peut ainsi le conserver plusieurs mois supplémentaires. Ils'agit donc de soins qui visent à optimiser la qualité de vie et non la quantité de vie" explique le Pr Virginie Guastella, médecin de la douleur et Chef de service du Centre de Soins Palliatifs au CHU de Clermont-Ferrand. Ces soins associent une prise en charge des symptômes, de la douleur, des soins de confort, ainsi qu'un soutien psychologique du patient et de sa Làquand je le renifle de près ça sens pas trop bon alors de co - Topic Combien de temps peut on garder un cadavre ? du 14-12-2014 15:38:50 sur 2– L’agitation vespérale. Si votre proche âgé est régulièrement désorienté, angoissé, agressif ou agité à la fin de la journée, il souffre d’agitation vespérale, un phénomène courant chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ce syndrome est très difficile à vivre pour les aidants familiaux. Afinde conserver le corps pendant les six jours précédant l'inhumation ou la crémation, des soins de conservation sont pratiqués sur le corps par les services extérieurs des pompes funèbres (n'appartenant pas à l'Église). Ils sont par conséquent réservés à des thanatopracteurs diplômés et habilités par le préfet. yspdK. FR EnglishDeutschFrançaisEspañolPortuguêsItalianoRomânNederlandsLatinaDanskSvenskaNorskMagyarBahasa IndonesiaTürkçeSuomiLatvianLithuaniančeskýрусскийбългарскиالعربيةUnknown Self publishing Se connecter à Yumpu News Se connecter à YUMPU Publishing CLOSE TRY ADFREE Self publishing Produits News Publication Pricing Se connecter à Yumpu News Se connecter à YUMPU Publishing • Views Share Embed Flag Isolement et solitude des personnes âgées - EHPAD Isolement et solitude des personnes âgées - EHPAD SHOW MORE SHOW LESS ePAPER READ DOWNLOAD ePAPER TAGS solitude sentiment ehpad personne relations domicile handicap contre isolement vivant Create successful ePaper yourself Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software. START NOW More documents Similar magazines Info 1 DIU EHPAD Année 2002 - 2003 Isolement et solitude des personnes âgées – Enquête à Nevers en EHPAD et au domicile dans le cadre des demandes d’Allocation Personne Autonomie Par Docteur Lydie ABIDHPage 2 and 3 2 SOMMAIRE INTRODUCTION I DEFINPage 4 and 5 4 Isolement , sentiment de solitudePage 6 and 7 Il ne fait pas de doute que la mobiPage 8 and 9 8 2- L’ENFERMEMENT ENDOGENE Il sePage 10 and 11 10 III-2 SOLITUDE ET DEMENCE Le motPage 12 and 13 12 2- LES DIFFICULTES DU VEUVAGE - Page 14 and 15 14 IV-3 LES VEUVES ET LA SOLITUDE PPage 16 and 17 16 V-2 MATERIEL ET METHODE Pour faiPage 18 and 19 18 - Présentation du domicile ToujPage 20 and 21 20 Intérêt pour les éléments soPage 22 and 23 22 Etude de certaines variables pouPage 24 and 25 24 Au domicile, en comparant la sitPage 26 and 27 26 Réseau relationnel Je ne reprenPage 28 and 29 28 Sentiment de solitude 57% se senPage 30 and 31 3- ENQUETE RELATIONS DE LA VIE QPage 32 and 33 32 5- VIE RELATIONNELLE ET LONGEVITPage 34 34 l’inactivité ».du thérap Delete template? Are you sure you want to delete your template? Save as template? Title Description no error Produits FREE adFREE WEBKiosk APPKiosk PROKiosk Ressources Blog API Aide & Support Statut Entreprises Nous contacter Carrière CG CONDITIONS GÉNÉRALES Politique de confidentialité Politique en matière de cookies Imprint Terms of service Privacy policy Cookie policy Imprint Change language Made with love in Switzerland © 2022 all rights reserved Peut-on se muscler après 60 ans ? Pour ceux qui s’entretiennent depuis toujours et se pose simplement la question, ou pour ceux qui cherchent à se mettre au sport à 60 ans et à gagner de la masse musculaire, vous vous posez sûrement la question Peut-on se muscler après 60 ans ? Et oui, il possible de se muscler après 60 ans comme toute sa vie. Mais pour voir des résultats, il est important de pratiquer une activité physique régulière adaptée à son corps et assez intense pour faire travailler les muscles, alliée à une alimentation saine et appropriée. Comment se remuscler après 60 ans ? Après 60 ans, il est plus difficile de brûler des graisses et d’accroître sa masse musculaire. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il est impossible d’être musclé. Pour se muscler après 60 ans, il est nécessaire d’avoir un régime adapté à sa condition physique et à son activité ainsi qu’un sport adapté à son corps. Un régime adapté Après 60 ans, il est nécessaire de manger beaucoup de protéines viandes maigres, féculents… pour donner une base à ses muscles pour construire. Il faut aussi réduire la quantité de graisses et de sucres rapides que l’on ingère. N’oubliez pas les fibres et le calcium pour fortifier votre corps et vous permettre des efforts plus importants. Mangez des repas équilibrés mais riches en protéines pour prendre plus de muscle. Pour cela, vous pouvez choisir de renforcer votre régime en aliments assez riches en protéines ou simplement choisir de prendre des compléments alimentaires. Il existe de nombreux produits comme de la poudre qui s’ajoute dans des plats comme des gâteaux pour rajouter des protéines Un sport adapté Avant de vous lancer dans une pratique du sport trop intensive qui pourrait endommager votre corps, vous devriez faire un bilan de santé auprès de votre médecin pour savoir quels sports sont à votre portée. Privilégiez au début des sports plus doux pour les articulations et bons pour l’endurance comme la marche à pied, la natation ou le vélo. Optez d’abord pour des sports qui travaillent votre endurance et tous les muscles de votre corps en même temps ou presque. Travaillez sur votre souplesse en faisant de la gym ou des exercices d’étirement. Une fois ce cap de remise en forme passé, vous pourrez faire des exercices ou des sports plus variés. Vous pouvez décider de vous inscrire dans des cours collectifs ou de faire vos exercices seuls chez vous ou en plein air, mais vous pouvez aussi faire appel à un coach sportif individuel pour senior ou non, en fonction de votre condition physique et de votre forme. Comment muscler ses bras et ses jambes après 60 ans ? Pour vous réconcilier avec vos bras et les tonifier après 60 ans, vous pouvez acheter des haltères légers de 1kg ou moins pour commencer. Vous pouvez aussi utiliser une petite bouteille d’eau de 50 cL. Tendez le bras vers le ciel, puis repliez le bras pour descendre l’haltère vers l’épaule. Pour les jambes, vous pouvez tout simplement vous lever puis vous rassoir dans une chaise ou monter et descendre les escaliers chez vous ou à l’extérieur. Pour vous maintenir en forme, vous pouvez aussi investir dans un vélo d’appartement. Conclusion Il est donc possible de se muscler après 60 ans, et cela ne nécessite pas de grandes capacités physiques ni beaucoup de matériel à la maison. N’oubliez pas de vous ménager et d’y aller progressivement pour ne pas bousculer votre corps et risquer des lésions musculaires ou articulaires. "La suppression du redoublement nous permettra de lutter contre le gâchis humain, financier, social que représente cette 1re année de PACES", explique Frédéric Dardel, président de l'université Paris-Descartes. Poujoulat Plongé dans son dossier d'inscription, estampillé du logo de l'université Paris-Descartes, Enzo*, 17 ans, se sent un peu dans la peau d'un coureur de fond sur la ligne de départ. Evidemment, comme tout étudiant qui s'apprête à affronter le sacerdoce de la PACES - "première année commune aux études de santé" qui permet d'accéder aux cursus de médecine, de chirurgie dentaire, de pharmacie, de sage-femme, de masso-kinésithérapie et à certaines filières paramédicales -, il sait que les mois à venir seront entièrement consacrés aux révisions. LIRE AUSSI >> Etudiant en médecine comment réussir sa première année ? Il lui faudra faire une croix sur les sorties entre copains, garder les yeux rivés sur son planning de bachotage, noircir des kilomètres de fiches, subir les nuits d'insomnie... "Pour moi qui rêve depuis plusieurs années de devenir médecin, je sais que c'est un passage obligé, explique le jeune homme. Mais la pression est d'autant plus grande que, contrairement à mes prédécesseurs, je n'aurai droit qu'à une seule chance." Comme lui, les nouveaux inscrits en PACES de cinq facultés d'Île-de-France Paris-Descartes, Paris-Diderot, Sorbonne-Université, Paris-Est Créteil et de Brest Université de Bretagne occidentale n'auront plus la possibilité de redoubler leur première année. Un oral pour départager les élèvesL'objectif de cette expérimentation ? "Lutter contre le gâchis humain, financier, social que représente cette première année de PACES pour une majorité d'étudiants", explique Frédéric Dardel, président de l'université Paris-Descartes. Jusqu'à maintenant, 80% des étudiants redoublaient leur première année et près de deux tiers des lauréats devaient s'y reprendre à deux fois avant d'être reçus. "Une perte de temps énorme ! Surtout pour ceux qui échouaient les deux fois et qui se retrouvaient à la fin sans plan B, sans aucune équivalence, avec une estime de soi en berne", poursuit Frédéric Dardel. Le changement ne s'arrête pas là puisque ce nouveau système prévoit la création d'une épreuve orale pour départager les élèves les plus proches du fameux Graal d'admission. "Un système dans l'esprit de l'oral de rattrapage au bac, qui permettra de classer les candidats de façon plus humaine et plus juste", avance le président de Descartes. Difficile, pour l'heure, de savoir avec exactitude comment se déroulera ce fameux oral. Quelle sera la part de la notation accordée à la motivation ? A la validation des connaissances ? A l'aisance de l'orateur ? "Le fait de ne pas très bien savoir où ils vont, peut, certes, déstabiliser les nouveaux inscrits. Nous mettrons tout en oeuvre pour les guider et les aider du mieux possible", explique Mila Bertrand, 19 ans, membre de l'association étudiante C2P1, spécialisée dans le tutorat, qui a suivi de près toutes les étapes de l'élaboration de la réforme. Une voie parallèle"Globalement, cette réforme nous paraît plutôt positive, explique Mila Bertrand, aujourd'hui en 3e année de médecine. Il ne faut pas voir la fin du redoublement comme un couperet puisque l'étudiant recalé en première année aura la possibilité de retenter sa chance plus tard. Ce que nous, les "anciens", ne pouvions pas faire." C'est bien l'un des volets importants du dispositif la possibilité de candidater à nouveau sur dossier et entretien au cours d'une deuxième ou troisième année de licence dans la même université. "Cette voie parallèle existait déjà mais restait extrêmement confidentielle. Notre souhait est de la renforcer", assure Frédéric Dardel. "Quelqu'un qui intégrera le cursus de médecine, une fois sa licence de maths ou de droit en poche, par exemple, bénéficiera d'une double compétence qui lui permettra de se tourner, pourquoi pas, vers l'informatique médical ou le droit de la santé par la suite", s'enthousiasme-t-il. Cela encouragera également la diversification des profils de médecins à qui l'on reproche souvent d'être "issus du même moule". Reste à savoir comment se déroulera cette année de césure si particulière puisqu'elle mêlera à la fois les redoublants, issus de l'ancien système, et les petits nouveaux qui, eux, n'auront pas la possibilité de "repiquer"... "Nous organiserons deux concours parallèles avec deux numerus clausus de façon à ce que personne ne soit lésé durant cette période de transition", répond Frédéric Dardel. "Pour ma part, je me félicite d'être passée au travers des mailles du filet et d'avoir eu la possibilité de redoubler", explique Marion*, 19 ans, qui s'apprête à retenter sa chance cette année. "Lorsqu'on débarque, juste après le bac, on ne dispose parfois pas de la maturité nécessaire ni de la bonne méthode pour être productif à 100 %. Il m'a fallu du temps pour gagner en efficacité. Ce temps-là, les nouveaux ne l'auront pas", explique celle qui s'est accordée un très courte pause cet été avant de replonger dans ses polycopiés. Assurer le maintien de l'égalité des chances. Certains craignent également que ce système n'encourage un peu plus le recours aux prépas privées. "Au lieu de s'inscrire après le bac, ils pourraient être tentés de prendre de l'avance sur les autres en choisissant cette voie [au cours d'une année zéro ou blanche]. Mais, à mon sens, ce n'est pas un bon calcul car les étudiants ne sauront pas, à ce stade, dans quelle fac ils seront acceptés. Il leur faudra donc potasser les différents programmes, propres à chaque université de médecine [Les concours et les programmes étant différents d'une fac à l'autre], ce qui est énorme !", prévient Emmanuelle Ferron, de l'association C2P1, créée justement pour éviter le recours à ces instituts de formation hors de prix et assurer le maintien de l'égalité des chances. Le nouveau système Parcoursup qui ouvre la possibilité aux universités d'opérer un classement des candidats à la PACES, pourrait également se retourner contre ceux qui auraient recours à ces fameuses prépas privées. "Nous avons désormais la possibilité de repérer ceux qui ont fait une année zéro après le bac et, croyez-moi, ces derniers seront loin d'être favorisés", prévient Frédéric Dardel. Et le président de Paris-Descartes, d'insister sur les effets positifs de la réforme menée. "Après la prochaine promotion, nous aurons des effectifs beaucoup moins importants, à moyens constants. Ce qui permettra aux enseignants d'avoir des groupes de travaux dirigés moins conséquents et d'accorder plus de temps aux étudiants", promet-il. Le numerus clausus menacé ?Cette réforme s'appuie sur une loi de 2013, relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, qui permet aux universités qui le souhaitent d'expérimenter des alternatives au système traditionnel de PACES, jusqu'à une évaluation du dispositif en 2019. Près d'une vingtaine en ont profité jusqu'ici. Celles jugées les plus intéressantes pourraient devenir pérennes et être dupliquées sur le territoire. Reste la question du "numerus clausus" global, nombre de places maximum en médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique auparavant école de sages-femmes qui conditionne le taux de reçus en fin de première année. Ce système de plafond avait été jugé "injuste" et "inefficace" par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. "L'autre question importante qu'il faudra bien se poser un jour est celle du contenu des programmes de la première année de PACES qui encourage le bachotage et le par coeur au détriment du raisonnement. Est-ce vraiment cela qu'on attend d'un bon praticien ?", interroge Frédéric Dardel. Un diagnostic partagé par une grande partie du corps médical depuis déjà de longues années. Mais le traitement se fait toujours attendre... *Le prénom a été changé Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique Les soins d’hygiène corporelle et de propreté sont définis comme un ensemble d’actes que chaque personne effectue en vue d’assurer son bien-être physique et mental et de préserver l’intégrité de ses téguments1 ». Pour le patient ou le proche en perte d’autonomie, maintenu au domicile, l’aide à la toilette est donc la réponse à un besoin physiologique de base, être propre, une composante majeure de l’intégrité et de l’estime de soi mais aussi du bien-être et de la qualité de vie. Pour le soignant ou l’aidant, l’hygiène -comme l’asepsie- est une condition préalable et essentielle du soin. L’hygiène limite la transmission de germes, réduit le risque d’infection, de maladies de peau ou de complications d’une plaie. Ces fonctions d’aide à la continuité de la vie, qui visent à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie de la personne font partie du rôle propre de l’infirmier2 et de l’aide-soignant sous la responsabilité de l’infirmier3. En pratique, de nombreux aidants naturels sont également amenés à effectuer la toilette d’un proche. Qu’elle soit aidée ou effectuée par l’infirmier, l’aide-soignant, l’auxiliaire ou l’aidant, la toilette est par essence un moment de partage, intime et régulier qui permet au patient de tourner chaque fois une nouvelle page de sa vie, en éliminant germes et mauvaises odeurs et de retrouver bien-être et réassurance. La toilette, un soin en toute simplicité La notion de proxémie trouve, au domicile, son espace d’expression le mieux adapté. Le moment de la toilette est partagé entre 2 personnes, proches ou non, mais qui le deviendront. Ce soin implique ou oblige à l’intimité du fait de la proximité de l’aidant et de la nécessité pour le patient de se dénuder, de se dévoiler. La toilette a lieu dans la sphère intime de la personne, entre 45 cm de distance et le contact physique », dans une sphère » dans laquelle nous n’autorisons, en toute autonomie, que nos intimes à pénétrer4. Le soin prend place dans la sphère de l’affectif Principales distances sociales selon Edward T. Hall -1963 • la sphère de l’affectif entre 45 cm de distance et le contact physique • l’espace personnel entre 40 cm et 1,20 m • l’espace social entre 1,20 m et 4 m • l’espace public au-delà de 4 m Une rencontre quotidienne la toilette est une rencontre régulière, à la fois nécessaire et bienfaitrice, à la fois moment imposé et attendu, simultanément devoir et plaisir. L’aidant ou le soignant, et le patient doivent œuvrer ensemble pour éviter tout moment de tension ou tout sentiment d’agression. Car la toilette peut être vécue comme une intrusion par le patient ou le proche, mais aussi par l’accompagnant, l’aidant ou le soignant. Un moment chargé d’émotion au-delà de cette intimité qui s’impose, c’est parfois toute une histoire et un ressenti qui se libèrent. La toilette d’un proche peut être une charge, un devoir, une promesse, l’obligation ou le besoin de rendre à l’autre ce qu’un jour il nous a offert… Il est important qu’aidant et aidé abordent ce moment de la toilette comme un espace-temps de partage, de tendresse, de douceur et de bien-être et non comme un temps d’épreuve ou de règlement de comptes ». En retenant la notion de partage, l’aidant et le soignant ne peuvent pas oublier qu’en réponse à l’aide, aux gestes et au soutien qu’ils apportent, le proche ou le patient se livre et se dévoile dans son intimité, dans sa dépendance et sa nudité. Le geste de se laver les mains est un geste tellement inscrit dans nos mémoires que nous ne n’oublions pas. Visuel Adobe Stock La toilette, un soin primaire essentiel Dans toutes les cultures, le soin apporté au corps, s’il peut être différent, est toujours essentiel. Il s’agit, selon les époques et les sociétés de se présenter propre » que ce soit à l’autre ou à soi-même, à un entretien, une réunion familiale et parfois devant la mort. L’aide à l’hygiène corporelle fait partie des aides à la vie quotidienne AVQ de base comme l’aide à l’habillage, à la continence, à la mobilité et à l’alimentation. Le degré d’aide à la toilette nécessaire à l’hygiène corporelle du patient participe aussi à déterminer son degré de handicap et de dépendance. Faire sa toilette, se laver, un acte naturel c’est un des premiers actes que l’on apprend dans la vie. Dès que l’enfant commence à diversifier son alimentation, à vouloir manger seul, nous lui inculquons ce rituel du lavage des mains avant et après le repas. Puis, nous lui apprenons à utiliser le savon. Et très rapidement le jeune enfant pour imiter l’adulte et lui faire plaisir, reproduit ses gestes et apprend à se laver. Le geste de se laver les mains est un geste tellement inscrit dans nos mémoires que nous ne l’oublions pas et même les malades atteints de la maladie d’Alzheimer ont plaisir à l’effectuer, si nous leur en donnons la possibilité et réinitions le geste avec eux. Ils retrouvent le plaisir de se passer les mains sous l’eau, une serviette sur le visage, et de se rafraîchir. Se laver », l’un des 4 besoins fondamentaux définis par la grille AGGIR La grille AGGIR pour Autonomie Gérontologique Groupes Iso-Ressources définit 4 besoins comme fondamentaux • se lever et se déplacer tout seul ; • s’habiller et se couvrir tout seul ; • se laver et faire ses besoins urine et selles tout seul ; • se nourrir tout seul. L’aide à la toilette est un acte de nursing Cet acte d’aide à la toilette, apparemment banal, s’inscrit dans les soins de nursing apportés par l’infirmière diplômée d’état IDE et qui comprennent, au-delà de l’hygiène, la surveillance et l’observation, la prévention et le suivi relationnel. Même effectués par l’aide-soignant ou l’aidant, ces soins d’hygiène constituent un soin de santé à part entière, qui ne doit pas être décrié ou dévalorisé, mais, qui doit, tout au contraire, mobiliser tout l’investissement personnel et affectif de l’accompagnant. Enfin, si pour l’infirmier, la toilette est souvent la fenêtre de pose du diagnostic qui lui permet de jouer son rôle propre2, elle est aussi pour les aidants le moment d’une évaluation moins formelle. Témoignages de l’auteur la toilette est un acte de nursing qui ne doit pas être dénigré Au cours de ma pratique de cadre infirmier, il m’est arrivé d’entendre • Un corps de vieux, ce n’est pas joli, joli » • Tu es mariée ? Seule une femme mariée peut laver un homme » • Ma pauvre enfant, obligée de faire ça » • Tu es bien trop jeune » Ces réflexions que les soignants entendent fréquemment doivent rappeler que l’aide à la toilette est un soin à part entière. L’hygiène source de nombreuses questions pour les aidants • Serais-je capable de m’occuper de l’hygiène de mon proche ? Ou bien ai-je besoin d’une aide externe ? • Quels produits appropriés dois-je utiliser ? • À quelle fréquence ai-je besoin de le changer ? • … Être propre, protéger ses téguments », l’un des 14 besoins humains, selon Virginia Henderson Virgina Henderson définit en 1994 un modèle de 14 besoins fondamentaux de l’être humain que les soignants et les aidants peuvent utiliser pour évaluer l’autonomie d’un patient ou d’un proche5. Le soin de bouche fait partie intégrante de la toilette, comme l’hygiène bucco-dentaire, de l’hygiène Visuel Adobe Stock L’aide à la toilette en pratique Le bon sens doit primer. Aider, accompagner l’autre » sur ce soin, c’est être à ses côtés, à son rythme, en respectant ses habitudes de vie, son autonomie, ses envies, son besoin d’être et de se sentir propre. Ceci étant dit, tout soignant ou aidant, à ses débuts » s’interroge on commence par le haut ? le bas ? par le plus propre ? le plus sale ? Et si on commençait par ce que souhaite la personne accompagnée ? On lave le visage sous la douche ? avant ? après le reste du corps ? Utilise-t-on un gant, nos mains ? Du savon ? Du gel douche ? un gel douche et shampoing ? 2 produits différents ? Doit-on enfin hydrater la peau ? La toilette génito-anale, le moment le plus sensible de la toilette. C’est le moment critique où l’aidant ou le soignant interviennent dans l’intimité de la personne. Là encore, si la personne est en capacité, le respect de sa pudeur commande qu’on lui prépare le gant, qu’on le lui donne et parfois même qu’on lui enfile la main dedans. Il s’agit de laisser la personne faire, seule. Pour les femmes • du haut vers le bas pour ne pas ramener de germes dans le méat urinaire ; • d’abord l’extérieur les grandes lèvres puis un peu à l’intérieur les petites lèvres, puis le méat urinaire, puis rincer, sécher. Pour les hommes • nettoyer en premier la verge, penser à décalotter le gland et le recalotter puis nettoyer les testicules. Bien rincer. • Puis effectuer la toilette anale en remontant du périnée vers le dos. Ici aussi pour ne pas risquer de polluer le méat urinaire avec des germes d’origine fécale. Enlever les matières fécales avec du papier puis nettoyer. Ceci étant dit, tout soignant ou aidant, à ses débuts » s’interroge on commence par le haut ? le bas ? par le plus propre ? le plus sale ? Et si on commençait par ce que souhaite la personne accompagnée ? On lave le visage sous la douche ? avant ? après le reste du corps ? Utilise-t-on un gant, nos mains ? Du savon ? Du gel douche ? un gel douche et shampoing ? 2 produits différents ? Doit-on enfin hydrater la peau ? 3 principes préalables à la toilette • Respecter les habitudes du proche ou du patient implique d’effectuer la toilette, lorsque c’est possible, à l’heure où il avait l’habitude de se laver avant ou après le petit déjeuner, au milieu de la matinée ou en fin de journée. Ce respect est fondamental. • Réfléchir le soin » et préparer son matériel réfléchir le soin, c’est s’assurer de l’état de la personne aidée qu’est-ce qu’elle souhaite ? Est-elle en forme ? C’est s’assurer aussi de l’état de la salle de bains, c’est enfin anticiper » son matériel, et les vêtements ; • Respecter la dignité du proche ou du patient se faire laver peut être perçu comme humiliant, dégradant. Quels que soient son âge et son histoire médicale maladie, accouchement, fracture, intervention, hospitalisation,… la personne aidée peut éprouver un sentiment de honte, de retour en enfance, de dévalorisation. Il s’agira donc de la mettre à l’aise, de préserver sa pudeur, de lui expliquer tout en adoptant des gestes doux. Déroulement de la toilette • se laver les mains, avant de faire une toilette ; • mettre les gants en cas de souillure, d’infection ou de mycose ; • commencer par la partie du corps souhaitée par la personne accompagnée ; une seule règle s’impose chez la personne incontinente, la toilette débute par la toilette génito-anale ; En cas de présence de selles, enlever le plus gros » avec la protection, puis laver avec un gant et du savon* ; • laver le reste du corps au savon le plus doux possible, rincer, sécher ; • en principe, suivre les étapes ci-dessous ; • rester vigilant au niveau des plis, où peuvent s’installer des macérations et se développer des mycoses. Sous la poitrine pour les femmes, au niveau des plis inguinaux, du pli ventral si obésité, et des espaces interdigitaux au niveau des orteils ; cette vigilance s’exerce pour les 3 temps, nettoyage, rinçage et séchage ; • finir la toilette du patient ; • se laver les mains. Les 5 étapes d’une toilette standard • toilette du torse en soulevant bien la poitrine chez les femmes et en insistant sur le pli sous-mammaires lieu de mycoses en cas de poitrine forte • toilette des bras, des aisselles • toilette du dos • toilette des jambes et des pieds • toilette intime l’usage recommande de prendre un gant spécifiquement réservé à cet usage. Des gants de toilette à usage unique s’avèreront très pratiques en cas de souillures. La personne âgée est quasiment toujours dans la capacité de faire seule la toilette du visage et des mains, laissons-lui ce plaisir, cette autonomie Adaptées à la toilette génito-anale, les lingettes soit sèches EX TENA Soft Wipe, soit imprégnées de solution lavante TENA Wet Wipe permettent de réduire les manipulations et de respecter le microbiome », en hydratant et en protégeant la peau Visuel TENA. La spécificité des soins de bouche les soins de bouche font partie intégrante de la toilette, comme l’hygiène bucco-dentaire fait partie de l’hygiène. Ce soin est en particulier primordial pour le maintien d’une alimentation diversifiée et la prévention de la dénutrition et de la déshydratation. Se brosser les dents est un réflexe durable, cependant le patient dément ou atteint de la maladie d’Alzheimer pourra confondre sa brosse à dents et sa brosse à cheveux et mettre de la crème à la place du dentifrice sur sa brosse à dents. Le soin de bouche, le brossage des dents, voire le nettoyage du dentier doivent donc être surveillés. Quand la personne refuse la brosse à dents, il est possible de remplacer la brosse par de petits bâtonnets équipés de mousse de dimensions différentes qui une fois imprégnée de solution dentaire permet de nettoyer presque aussi efficacement les dents et la bouche du patient ou du proche. Quel type de toilette douche, lavabo, ou au lit ? Plus qu’en raison d’une préférence du patient ou d’un aspect pratique, le choix de la toilette est majoritairement déterminé par l’état de santé du patient et son degré d’autonomie ainsi que par l’agencement de la salle de bains au domicile. Entre la douche et la toilette au lit, la toilette au lavabo. Cette dernière peut aussi parfois s’apparenter à une toilette de chat » ou toilette parcellaire visage-fesses Visuel Adobe Stock » La toilette la plus simple à réaliser pour moi c’est la douche. La plus compliquée, la toilette au lit. La douche Points positifs • la toilette est rapide et efficace ; • la technique est simple mouiller, savonner, rincer, sécher ; • le shampoing est réalisé sans difficulté ; il existe aujourd’hui des gels nettoyants et shampoings doux conçus pour la peau et les cheveux fragiles Ex TENA Shampoo & Shower Le shampoing et douche TENA Shampoo&Shower existe en flacon pompe. • la personne peut aider, participer au soin tenir le pommeau de douche, se mouiller, se rincer. Points négatifs • la douche n’est possible que lorsque le patient peut tenir debout. De nombreuses aides techniques ont été développées pour entrer dans la baignoire et la sécuriser, ou pour permettre de prendre la douche assis, sur un siège adapté. • le principal risque est la perte d’équilibre et la chute en sortant de la douche. Il s’agit d’équiper la douche d’un tapis de bain anti-dérapant, d’assoir la personne aidée rapidement, et de bien lui sécher les pieds. La toilette au lavabo Points positifs • elle ne nécessite pas que la personne soit dévêtue en entier ; • elle est mieux adaptée et à préférer chez les personnes pudiques ; • elle est souvent mieux acceptée, en particulier pour les premières toilettes aidées ; • elle peut être alternée avec la douche ; Points négatifs • elle peut être plus longue et nécessiter une chaise devant le lavabo ; • faite debout, elle peut être fatigante et entrainer une perte d’équilibre ; • elle nécessite plusieurs étapes déshabiller le haut, le laver, le rincer, le sécher et le protéger avec une serviette ou rhabiller succinctement la personne aidée ou le patient. Puis s’occuper des jambes, des pieds ; • elle nécessite de demander au patient de se lever pour la toilette intime. La toilette au lit • La toilette au lit devrait être réservée aux personnes ne pouvant absolument pas sortir de leur lit grands malades, fin de vie, états végétatifs ne permettant pas la position assise. Aujourd’hui les lèves-personnes, les sièges de bain permettent de donner plus facilement et régulièrement une douche, même aux patients peu mobiles. • Deux aidants ou soignants seront nécessaires pour effectuer une toilette au lit sereinement et sans difficulté ; être 2 permet de bien mobiliser le patient dans son lit. • La toilette au lit nécessite aussi un matériel complet à portée de main, avec, en particulier, 2 bassines d’eau tiède une pour le lavage, une pour le rinçage voir également Encadré Matériel ». L’eau devra être changée de manière à rester non savonneuse et à température ambiante. • Il existe également des crèmes nettoyantes » qui viennent remplacer avantageusement l’eau et le savon pour les toilettes fréquentes du patient alité. Ces crèmes nettoient, réparent et protègent délicatement les peaux les plus fragiles et ne nécessitent pas de rinçage. Elles sont particulièrement indiquées dans la toilette génito-anale du patient incontinent, en complément du change Ex TENA Wash Cream ; La Wash Cream de TENA existe en flacon-pompe ou en tube Visuel TENA • La personne étant allongée sur le dos, la toilette commence souvent par le visage, le torse, les bras puis les jambes, les pieds et finit par la toilette intime. Afin d’effectuer la toilette du dos et des fesses la personne sera mise sur le côté. • On profite généralement de ce moment de mobilisation sur le côté pour rabattre le drap sale sous ses fesses, faire la toilette, puis remettre un drap propre ou changer le protège-drap. Quels produits et dispositifs préparer pour la toilette ? Gants de toilette usuels ou gants de toilette à usage unique secs ou pré-imprégnés ? L’avantage des gants de toilette à usage unique réside dans leur facilité d’utilisation, en particulier quand la personne est souillée ; Ces gants présentés dans une boîte distributrice, peuvent être utilisés avec une crème lavante et sont idéaux pour la toilette intégrale du corps et pour les personnes alitées. Ex TENA Soft Wash Glove TENA Soft Wash Glove, pour une toilette rapide et simple qui convient aux peaux délicates Visuel TENA. Alors quand faut-il mettre des gants à usage unique ? • Le port de gants modifie le contact avec le patient. • Le gant est une barrière entre l’aidant et le proche, le soignant et le soigné. • On réservera donc en principe l’usage des gants à usages uniques en cas de présence de selles, de souillures, de plaie -ou de plaie sur les mains de l’aidant-, de risque d’exposition au sang, ou si c’est le choix du patient au moment de la toilette intime. • Dans les autres cas, il n’est pas nécessaire de mettre des gants à usage unique. Savon On peut opter soit pour un savon traditionnel, de préférence à PH neutre, soit pour un gel douche. Dans le cas d’utilisation du gel douche, il est préférable de prendre un gel ou une lotion spécifique pour les peaux matures. En effet, les gels douche peuvent, à la longue, se révéler agressifs pour la peau et nécessitent d’être abondamment rincés. Les solutions sans rinçage sont très pratiques surtout pour les changes ou pour les patients refusant la toilette. Ex TENA Wash Cream – voir supra. Elles nettoient, réparent et protègent la peau. Elles ont un pouvoir d’hydratation sept fois supérieur à l’eau. L’hydratation, le geste réflexe après la toilette Le vieillissement cutané assèche et fragilise la peau et une peau déshydratée est souvent douloureuse et vulnérable lors des mobilisations et des soins. Quel que soit le type de toilette et pour finir le soin, il est donc recommandé, chez le patient âgé de bien hydrater la peau afin de renforcer la barrière cutanée ex TENA Skin/body Lotion enrichie aux huiles naturelles et à la vitamine E. TENA Skin/Body Lotion adoucit et apaise la peau sensible après la toilette et préserve le pH naturel de la peau Visuel TENA En conclusion, L’aide à la toilette est probablement le soin de nursing le plus intime et le plus délicat à bien prodiguer. L’infirmière, l’aide-soignant ou l’aidant contribuent, en cas de perte d’autonomie, à répondre à ce besoin fondamental en tenant toujours compte des besoins, des habitudes et du degré d’autonomie du patient. Biblio La toilette voyage au cœur du soin -2003- Editions Masson Décret de compétence infirmière n°93-345 du 15 mars 1993 relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmière Circulaire DGS/PS3/DH/FH1 n°96-31 du 19 janvier 1996, relative au rôle et aux missions des aides-soignants Rehabilitation Nursing 2008 Environmental issues in patient care management proxemics, personal space, and territoriality. Virginia Henderson The Principles and Practice of Nursing- The Macmillan Company Cas particuliers La toilette d’un patient incontinent, quelques repères • Effectuer une toilette intime au savon doux/24h ou plus à chaque émission de selles et juste un rinçage à l’eau claire si incontinence urinaire isolée entre-temps. • Appliquer régulièrement une crème hydrophobe à chaque changement de protection absorbante et n’utiliser que des produits spécifiques et adaptés. • Se familiariser avec l’utilisation de la protection choisie ou de l’étui pénien au sujet desquels le patient aura reçu une information complète. • La présence d’une infection urinaire doit mener le patient chez son médecin traitant. En cas de dermite associée à l’incontinence La dermite associée à l’incontinence DAI correspond à une altération cutanée associée à l’exposition des tissus à l’urine et/ou aux selles et à la macération. Elle engendre pour le patient une gêne et une douleur parfois considérables avec une véritable altération de la qualité de vie. Son traitement peut s’avérer complexe et génère pour les soignants ou les aidants, une charge de travail supplémentaire. La peau au niveau du change pli fessier, organes génitaux, racine de cuisses est rouge, d’aspect vernissé, parfois elle desquame. Le soin et la toilette sont douloureux et entraînent une sensation de brûlures. En cas de DAI, • le nombre de changes et de toilettes locales doit être augmenté ; • le change doit être effectué dès que la personne est souillée pour éviter toute macération ; • il est conseillé d’utiliser, compte-tenu de la fréquence des changes, des lingettes respectueuses de la peau EX TENA Soft Wipe combinées à un nettoyant sans rinçage Ex TENA Wash Cream • La peau sera protégée par une crème au zinc TENA Zinc Cream cette crème protectrice contient 10% d’oxyde de zinc et de la vitamine E. De plus, elle s’élimine très facilement lors de la toilette. La crème va faire office de barrière entre le peau et l’humidité. • L’aspect de la peau va évoluer en 3 à 5 jours et la dermite doit guérir en 1 à 2 semaines. La dermite n’est pas une fatalité. Elle peut être prévenue par des changes de produits d’incontinence adaptés, par une bonne hygiène de la peau et par l’application de produits protecteurs. En cas de refus de soin Le patient dément, le malade Alzheimer est fréquemment dans l’opposition » mais pour de multiples raisons • Il ne comprend pas le sens du soin. Déjà habillé, il pense avoir déjà fait sa toilette et refuse le soin. Dans ce cas, il faudra modifier l’horaire de la toilette et l’effectuer avant que la personne ne s’habille. • La personne est persuadée qu’elle a fait sa toilette à un autre moment ou maintient qu’elle la fera plus tard. Là encore, il faut user de patience et attendre un moment plus propice, après une autre activité, par exemple. • La personne ne comprend pas le sens des paroles de l’aidant ou du soignant aller à la douche peut avoir la même signification que prendre le thé. Il s’agit alors de guider doucement la personne dans la salle de bains, lui montrer les objets de toilette et lui réexpliquer le soin. • La personne peut ne pas vous reconnaitre, vous confondre avec quelqu’un d’autre et refuser le soin. Il faut parfois changer de soignant ou d’aidant ! • La personne peut avoir peur de la salle de bains, endroit miroir » qui lui renvoie une image qu’il ne comprend pas. Il suffit parfois d’éclairer la salle de bains avant la toilette et de masquer le miroir. • Le malade atteint de la maladie de Parkinson est lui aussi souvent dans le refus car il n’a pas conscience de ses difficultés et veut donc effectuer sa toilette seul. Pour lui, être contraint d’accepter ce soin le remet face à sa dépendance. Il faut donc faire progressivement accepter l’aide tout en sécurisant au maximum la salle de bains pour que le patient puisse effectuer au moins partiellement seul le soin. • Les personnes atteintes de troubles de la personnalité démence frontale, schizophrénie, autisme sont aussi dans le refus car leur rapport au corps est perturbé. Ces patients vivent la main de l’autre sur eux comme une agression. • Les personnes souffrant de dépression refusent le soin car il ne présente pas d’intérêt pour elles, elles ne souhaitent pas se déshabiller, ôter le cocon de leurs vêtements, elles sont dans l’incapacité d’effectuer une toilette car cela représente un effort insurmontable. En cas de refus, il faut savoir laisser le temps faire son œuvre et parfois savoir se contenter d’une toilette parcellaire ou du change d’une protection souillée. Il s’agira ensuite d’amener doucement la personne malade à reprendre contact avec l’eau et à retrouver le plaisir d’être propre. Un soin très agréable qui peut détendre l’atmosphère imprégner des petites serviettes d’eau chaude et de lotion sans rinçage et les donner au malade. Nous avons tous en tête ces petites serviettes données dans les restaurants japonais qui passées sur le visage nous détendent. Il s’agit ici d’appliquer le même principe. Cette technique fonctionne très bien outre l’hygiène elle apporte détente et relaxation. Forcer une personne ne résout rien, ne fait qu’augmenter la tension. Il faut savoir passer la main », accepter que la toilette ait lieu à un autre moment et accepter parfois et à son tour… de se faire aider. Oct 23, 2020 Après un décès, le calendrier des démarches Les premières formalités Les premières formalités incombent ou non à l'entourage selon le lieu de décès et doivent être faites dans les 24 heures. • Constatation du décès Le certificat médical de constatation de décès est le premier document à le décès survient à l'hôpital, en clinique ou en maison de retraite, le médecin du service l'établit ou l'établissement se charge de la démarche. À domicile, l'entourage du défunt doit appeler un médecin généraliste, spécialiste…. En cas de mort accidentelle ou de suicide, il faut immédiatement avertir le commissariat de police ou la gendarmerie. Un procès-verbal des circonstances de la mort sera dressé. • Déclaration en mairie Lorsque le décès survient à domicile, un proche doit le déclarer dans les 24 heures non compris les week-ends et jours fériés à la mairie du lieu de doit pour cela se munir, notamment du certificat de décès ou du procès-verbal en cas de mort accidentelle, d'une pièce d'identité personnelle et du livret de famille ou de toute autre pièce d'identité du défunt afin de pouvoir donner des informations précises. Les entreprises de pompes funèbres peuvent être mandatées pour faire cette démarche. À l'hôpital, en clinique ou en maison de retraite, l'établissement se charge gratuitement de la la suite de cette déclaration, l'officier d'état civil dressera immédiatement l'acte de décès et en remettra plusieurs copies. Ces documents sont essentiels pour prévenir les différents organismes et administrations. Si le nombre d'exemplaires remis s'avère insuffisant, il est possible d'obtenir de nouvelles copies auprès de la mairie du lieu de décès. Avant les obsèques L'inhumation ou la crémation ne peut intervenir moins de 48 heures après le décès ni plus de 6 jours après non compris les dimanches et jours fériés. Lorsque la personne décède à son domicile ou chez un proche, son corps peut y demeurer jusqu'aux obsèques. Mais la famille peut également choisir, avant la mise en bière, de le faire transporter dans une chambre funéraire, à condition que ce soit dans les 24 heures du décès. Le recours aux services des pompes funèbres est obligatoire. Le transport du corps ne peut se faire sans déclaration préalable à la mairie. L'entreprise des pompes funèbres se chargent de la démarche. Pour un décès à l'hôpital ou en clinique, la famille peut demander le transfert du corps dans les 48 heures au domicile du défunt ou d'un proche ou encore dans une chambre funéraire privée. Là encore, le transport ne peut se faire que par l'entreprise des pompes funèbres, après déclaration préalable à la mairie. Les frais sont à la charge de la famille. Mais la famille peut demander le transport dans la chambre mortuaire de l'établissement si celui-ci en possède une. Le transfert et les trois premiers jours en chambre mortuaire sont, alors, gratuits. Au-delà, un tarif est fixé par le conseil d'administration de l'établissement. Si l'hôpital ou la clinique demande le transfert du corps vers une chambre funéraire privée l'établissement n'a pas de chambre funéraire par exemple, il doit prendre en charge le transfert et les 3 premiers un décès en maison de retraite le corps peut rester gratuitement dans la chambre ou reposoir jusqu'aux obsèques, la maison de retraite étant assimilée au domicile du défunt. Si la famille décide de transférer le corps par exemple dans une chambre funéraire privée, le coût sera à sa charge. Lire aussi Qui décide d'un transfert en chambre mortuaire?• A savoirLorsque le défunt est transporté dans une commune autre que celle du décès, avant la mise en bière, une copie de la déclaration de transport doit être adressée au maire de la commune où le corps est transporté. Si le transfert a lieu après la mise en bière, une déclaration préalable doit être effectuée auprès du maire de la commune du lieu de fermeture du cercueil. L'organisation des obsèques On doit tenir compte, en priorité, des volontés de la personne décédée. Le défunt a pu rédiger un testament ou souscrire un contrat obsèques. S'il n'en est rien, c'est à la famille de faire les choix entre, notamment, un enterrement religieux ou non, l'inhumation ou la crémation.• Choix de l'entreprise de pompes funèbresUne fois les décisions prises quant aux funérailles et au mode de sépulture, il faut choisir une entreprise de pompes funèbres. Leurs prix, non réglementés, sont libres. La famille peut recourir à l'opérateur de son choix sachant que trois types d'organismes peuvent assurer ces services les régies communales, les entreprises privées ou les associations. Elles doivent être habilitées par le préfet. La liste de ces organismes est affichée dans les mairies, les locaux d'accueil des chambres mortuaires et les chambres funéraires privées, le démarchage étant est tenue - de présenter constamment à la vue du public une documentation générale sur le tarif de ses prestations ; - d'établir un devis écrit conforme à un modèle type ce devis doit détailler les prestations obligatoires et optionnelles. Les prestations obligatoires en l'état actuel de la législation, il s'agit du cercueil avec quatre poignées mais pas les accessoires intérieurs et extérieurs et la plaque d'identité ainsi que l'opération d'inhumation ou de de fournir un bon de commande dès que le devis est accepté par la famille. Aucune prestation ne peut être ajoutée sans l'accord du signataire. Inhumation Elle peut avoir lieu dans le cimetière de la commune du décès, dans celle où le défunt avait sa résidence principale, dans celle où est situé le caveau de famille. Il faut demander l'autorisation du maire. Mais il ne peut la refuser. Elle est également possible dans la commune où le défunt avait sa résidence secondaire, où il a vécu longtemps et dans laquelle plusieurs membres de sa famille sont enterrés Rép. min., JOAN du 13 mars 2000, p. 1670. Une personne qui ne dispose d'aucune concession, et dont les revenus sont modestes, sera inhumée en terrain communal, dans une fosse individuelle. Ces emplacements sont fournis gratuitement au moins pendant 5 ans. À l'expiration du délai, la commune peut reprendre le terrain. Si la famille ne fait pas procéder à une réinhumation à ses frais, le corps est déposé dans un ossuaire. • Crémation L'autorisation de crémation est délivrée par le maire de la commune dans laquelle s'est produit le décès ou, si le corps a été transporté, par le maire du lieu de fermeture du cercueil. Elle est donnée sur production du certificat médical attestant l'absence de stimulateur cardiaque et d'un problème médico-légal décès suspect par exempleLes cendres sont placées dans une urne peut être déposée dans un caveau familial, dans une case du columbarium du cimetière mais ne peut plus être conservée au domicile par un proche loi n°2008-1350 du 19 décembre 2008.Les cendres du défunt peuvent également être dispersées dans un espace prévu à cet effet dans le cimetière jardin du souvenir ou sur un site cinéraire aménagé ou encore en pleine nature mais pas sur la voie publique. Dans ce dernier cas, il faut en faire la déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt, l'information étant inscrite sur un registre peut être gardée pendant un an au crématorium si la famille le prend pas de décision sur le sort des cendres à l'issues de ce délai, elles sont dispersées dans le jardin du souvenir. Contrat obsèques Il existe deux types de contrats obsèques. Avec le premier, la famille reçoit un capital, à charge pour elle d'organiser les obsèques. Le second garantit à la fois le financement et la prise en charge du détail de l'organisation des funérailles.• Acheter une concession funéraireL'acquéreur d'une concession n'achète pas un terrain mais un droit d'usage. Le prix d'une concession, fixé par le conseil municipal, varie d'une commune à l'autre. L'acte de concession individuelle, collective, familiale précisera qui en sont les bénéficiaires ainsi que sa durée, variable selon les communes temporaire de 5 à 15 ans, trentenaire, cinquantenaire, ou perpétuelle. Le titulaire de la concession peut faire réaliser un monument funéraire en respectant la réglementation en vigueur et, à l'échéance, la renouveler autant de fois qu'il le souhaite.• Conseil Les prix des services des pompes funèbres varient beaucoup d'une entreprise à l'autre. Bien que le moment ne soit pas propice à la mise en concurrence et que le temps dont dispose la famille soit court, il n'est pas inutile de comparer au moins les tarifs des prestations de deux entreprises. En dehors de la présence d'un représentant des pompes funèbres, la famille a intérêt à réfléchir sur ce qu'elle souhaite et sur ce qu'aurait voulu le défunt et de vérifier le budget dont elle dispose. Le mieux est que le membre de la famille chargé des démarches - vulnérable en ce moment difficile - soit accompagné d'un proche car il n'est pas le mieux placé pour discuter avec les entreprises. En ce qui concerne les prestations des entreprises de pompes funèbres, sachez qu'elles ne se limitent pas à la seule organisation des obsèques. On peut vous proposer de prendre en charge les démarches après le décès et, notamment, les demandes des différentes allocations. Si la perspective de toutes ces procédures vous inquiète et que vous craignez de passer à côté de vos droits, vous pouvez y recourir. Analysez toutefois le prix. Les comptes et les placements • Blocage des comptesDès que le banquier a connaissance du décès de l'un de ses clients, il procède au blocage des comptes personnels à l'exception du compte joint, et les procurations signées deviennent inutilisables. Pour autant, les mouvements de comptes ne sont pas impossibles. La banque continue à honorer les chèques et paiements par carte bancaire réalisés par le client de son vivant ainsi que les prélèvements correspondant à des factures antérieures au décès. De même, il sera procédé à la clôture des livrets et produits d'épargne livrets A, bleu du Crédit mutuel, de développement durable, d'épargne populaire puis l'attribution des sommes aux héritiers. Seul le plan d'épargne logement Pel peut être transféré aux héritiers.• Compte joint Celui ouvert au nom, par exemple, des deux conjoints ou concubins ou encore partenaires pacsés continue à fonctionner normalement. Il peut donc être utilisé librement. Néanmoins, le solde constaté au jour du décès sera, en général, intégré pour moitié dans la effet, l'argent déposé sur un compte joint est réputé appartenir pour moitié à chacun des deux si l'on prouve le contraire. Les héritiers peuvent, par exemple, obtenir l'intégration dans la succession d'une part plus importante s'ils démontrent que le défunt alimentait seul le aussi Que deviennent les comptes bancaires au décès? • Contrats d'assurance vieLe décès du souscripteur entraîne, en principe, le dénouement du contrat d'assurance vie et le versement du capital aux bénéficiaires qu'il a désignés et cela, avec un régime fiscal avantageux. Lorsque le bénéficiaire est le conjoint ou le partenaire pacsé du souscripteur son frère ou sa soeur sous certaines conditions, le capital lui est versé en franchise d'impôt Loi n° 2007-1 223 du 21 août 2007. S'il s'agit d'un enfant ou d'une autre personne, celui-ci profitera d'une exonération ou d'un régime fiscal pour faire valoir son droit, encore faut-il savoir que l'on est bénéficiaire. Lorsque l'on pense être concerné par un tel contrat sans en trouver trace dans les papiers du défunt, il est possible d'interroger un organisme chargé de recenser les bénéficiaires des contrats d'assurance vie. Il faut adresser un courrier à l'Agira, 1, rue Jules-Lefebvre, 75431 Paris, Cedex 09, en joignant une preuve du décès du souscripteur présumé du contrat d'assurance vie et en indiquant, le cas échéant, le lien de parenté qui vous unit à lui. Plan d'épargne en actions Le PEA est fermé au décès mais les titres qui le composent actions, parts de Sicav ou de fonds communs de placement ne sont pas automatiquement vendus. Ils sont transférés sur un compte-titres ordinaire. Il appartient aux héritiers de décider de ce qu'ils veulent en faire les vendre, se les partager ou les attribuer à l'un d' gains tirés d'un PEA ne sont, en principe, exonérés d'impôt sur le revenu qu'après une période de détention minimale de 5 ans mais soumis à prélèvements sociaux. . Mais aucun impôt n'est dû si le PEA est clôturé plus tôt en raison du décès du titulaire. . Mais les gains supportent les prélèvements sociaux Réponse ministérielle parue au Journal officiel du Sénat du 18/02/2010, page 380. • Déclaration de succession Elle est obligatoire et à faire dans les 6 mois suivant le décès, sauf • si le défunt ne disposait d'aucun patrimoine ; • pour une transmission en ligne directe enfants, petits-enfants, père et mère, grands-parents, entre époux et entre partenaires de Pacs lorsque l'actif est inférieur à 50 000€, à condition que les intéressés n'aient pas bénéficié antérieurement de la part du défunt d'une donation ou d'un don manuel non enregistré ou non déclaré. Pour les autres héritiers, le seuil est ramené à 3 000€. • A savoir assurance maladie Le conjoint survivant qui bénéficiait du remboursement de ses frais de soins sous le numéro de Sécurité sociale de son conjoint continue d'y avoir droit pendant un an à compter du décès et même sa vie durant s'il a ou a eu au moins trois enfants à charge. Ce maintien de droit s'interrompra dès qu'il aura sa propre couverture sociale. Il en sera ainsi s'il prend une activité professionnelle, perçoit une retraite ou la pension de réversion. S'il ne peut à aucun titre être couvert, il pourra prétendre à la CMU. Se renseigner auprès de la caisse primaire d'Assurance maladie. Le logement Si le défunt était locataire, certains proches peuvent obtenir le transfert du bail à leur profit. S'il était propriétaire de son logement, celui-ci revient à ses héritiers, mais le conjoint ou le partenaire de Pacs dispose d'un droit d' aussi Comment attribuer un appartement à notre fille après notre décès? • Le défunt était locatairePour une location classique, c'est-à-dire soumise à la loi du 6 juillet 1989, le bail se poursuit automatiquement au profit du conjoint survivant. C'est également le cas pour le partenaire de Pacs survivant s'il était colocataire ou s'il était seul à occuper le logement avec la personne qui vient de décéder. La succession a l'obligation de payer le loyer pendant un an lorsque l'occupant est le conjoint sauf les charges et la taxe d'habitation. Ce même droit est accordé au partenaire pacsé, sauf si le défunt l'en a privé par testament Loi n° 2006-728 du 23 juin 2006. En l'absence de conjoint ou de partenaire de Pacs, le bail se transmet aux descendants, ascendants, concubin ou à la personne dont le défunt avait la charge. Ce transfert ne sera cependant possible que si celui qui le requiert a vécu au moins un an avec le locataire à la date du décès. Si plusieurs d'entre eux revendiquent ce droit, le juge tranchera en appréciant l'intérêt de chacun. Si le défunt vivait seul, le décès met fi n automatiquement au bail. Les héritiers doivent vider le logement le plus rapidement possible. Tant que cela n'est pas fait, ils doivent une indemnité d'occupation au bailleur, égale, en pratique, au montant de la location. Le défunt était propriétaire Lorsque le logement était la propriété du défunt ou que les époux le détenaient en commun, les héritiers deviennent propriétaires du bien en indivision. Ainsi, le plus souvent, le bien se trouve être en indivision entre les enfants et le conjoint survivant. Or, celui-ci pourra l'occuper gratuitement pendant 12 mois sans avoir à dédommager les héritiers. Il assumera néanmoins les charges et la taxe d'habitation. Le partenaire de Pacs a les mêmes droits sauf si le défunt en a décidé autrement par testamentLoi n° 2006-728 du 23 juin 2006. Le conjoint, et lui seul, peut même bénéficier sa vie durant d'un droit d'habitation du logement à condition que le défunt n'en ait pas disposé autrement par un testament notarié. Pour bénéficier de ce droit, la veuve ou le veuf doit en faire la demande dans l'année qui suit le décès. Mais, si ce logement ne répond plus aux besoins du conjoint survivant, il lui est possible de le donner en location afin d'en tirer un revenu pour financer un nouveau lieu de vie maison de retraite, par exemple. Il faut noter que la garantie de rester dans le logement peut également être donnée au conjoint, notamment par le biais de la donation entre époux. La pension de réversion Le conjoint survivant peut bénéficier d'une partie de la retraite que percevait le défunt ou qu'il aurait perçue plus tard s'il était encore en activité.• Selon le parcours professionnel du défunt Plusieurs régimes de retraites peuvent verser cette prestation. Or, chacun d'eux a ses règles d'attribution. Si, par exemple, le défunt était salarié, la veuve ou le veuf a droit à la réversion de la retraite de base du régime général et des retraites complémentaires Arrco et Agirc s'il était cadre. • La réversion de la retraite de base est accordée sous une double condition. La première tient à l'âge depuis 2009, il faut avoir au moins 55 ans pour en bénéficier ; mais si le décès est antérieur à 2009, l'âge minimum requis est 51 ans. La deuxième condition concerne les ressources de la veuve ou du veuf, qui ne doivent pas dépasser 19 19988,49€ par an, en 201 31982,08€ si le demandeur vit en couple. Notez qu'un ex-conjoint peut prétendre à la réversion, qui sera alors partagée entre lui et le veuf ou la veuve.• Pour les réversions des retraites complémentaires Arrco et Agirc, aucune condition de ressources n'est il faut ne pas être remarié et avoir au moins 55 ans pour l'Arrco, 60 ans pour l'Agirc 55 ans pour ceux titulaires de la réversion de la Sécurité sociale. Aucune condition d'âge n'est exigée de l'Arrco et de l'Agirc si le conjoint survivant a à sa charge, au moment du décès, au moins deux enfants ou s'il est atteint d'invalidité. L'ex-conjoint non-remarié peut également prétendre à la réversion partagée, le cas échéant, avec le veuf ou la veuve. Tout savoir sur la pension de réversion Ne passez pas à côté de votre droit à pension de réversion • Faites une demande de réversion auprès de tous les régimes de retraites auprès desquels votre conjoint a une démarche auprès d'un seul régime de base suffit si votre conjoint a appartenu à l'un ou à plusieurs des régimes suivants celui des salariés du privé, des artisans ou des commerçants, des salariés et exploitants agricoles. La caisse saisie déclenche la demande dans les autres régimes concernés. Pour la réversion des retraites complémentaires de salarié Arrco et Agirc, vous pouvez vous adresser au Cicas le plus proche se renseigner en mairie. Si votre conjoint était fonctionnaire et toujours en activité, demander à l'administration qui l'employait l'imprimé de demande de la pension de réversion. Sinon, c'est au Centre régional des pensions qui lui versait sa pension qu'il faut s'adresser. • Ne tardez pas à faire votre demande pour ne pas perdre quelques mois de pension.• Les ex-conjoints divorcés peuvent prétendre aux pensions de réversion s'ils remplissent les conditions. Celles-ci diffèrent selon les régimes. Si le défunt était remarié, les pensions seront partagées entre les bénéficiaires. Orphelins certains régimes leur versent des réversions. Tout savoir sur la pension de réversion Aide-mémoire des démarches • Dans les 24 heuresFaire constater le décès par le médecin et le déclarer en mairie. contacter les pompes funèbres dans les 24 ou 48 heures. rechercher les titres de concession s'il existe un caveau de famille.• Dans les 7 jours, de préférenceAvertir les établissements financiers pour le blocage des comptes du défunt. Pour obtenir des capitaux-décès, il faut informer • L'employeur du défunt. Il versera le solde de salaire et des indemnités. Faire le point sur les éventuels contrats de prévoyance ils peuvent verser un capital "frais d'obsèques" ou une le déblocage anticipé des sommes accumulées, au titre de la participation, sur un PEE ou sur un Perco. attention, pour récupérer ces sommes sans avoir à payer d'impôt sur le revenu sur les éventuelles plus-values réalisées, il faut en faire la demande dans les 6 mois qui suivent le décès. • La mutuelle ou la complémentaire santé certaines d'entre elles versent un capital à la famille lors du décès d'un assuré.• La caisse primaire d'Assurance maladie pour obtenir le capital décès 3400€ en 2015 si le défunt était salarié, chômeur indemnisé, en préretraite ou titulaire d'une pension d'invalidité. Informer les organismes qui versaient des prestations au défunt afin de ne pas recevoir des allocations indues, qu'il faudra ensuite rembourser • Pôle Emploi si le défunt percevait une allocation de chômage ou de solidarité, une préretraite. • Les caisses de retraites de base et complémentaires si le défunt était retraité. • L'Aide sociale du département s'il bénéficiait de l'Apa ou d'une prestation du département, notamment pour financer l'hébergement en maison de retraite. • La caisse d'allocations familiales pour les titulaires, notamment, d'une aide au logement. • La caisse d'Assurance maladie pour ceux percevant des indemnités journalières, une pension d'invalidité… Dans le mois, de préférence Prendre contact avec le notaire. Notez que si la succession ne comprend pas de biens immobiliers et en l'absence de contrat de mariage, de donation, de donation entre époux ou de testament il serait possible de s'en passer. Il est néanmoins fortement conseillé d'y recourir compte tenu de la complexité des droits des successions et de la les demandes pour obtenir les prestations telles que • Les pensions de réversion le conjoint survivant ou l'ex-conjoint doit faire la démarche auprès des régimes de retraites de base et complémentaires auprès desquels le défunt a cotisé. • L'allocation de veuvage à demander à la caisse régionale d'Assurance maladie. Vous pourrez en bénéficier, sous certaines conditions, si vous ne pouvez obtenir la pension de réversion du régime des salariés. En cas de baisse de revenus, le conjoint survivant peut, peut-être, prétendre à • Une prestation de la caisse d'allocations familiales par exemple, une aide au logement. • L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé. En effet, sous conditions de ressources, on peut bénéficier de la "CMU complémentaire" gratuite ou d'une aide financière pour une complémentaire santé. Se renseigner auprès de la caisse d'Assurance maladie. Faire le point sur tous les contrats en cours • Prévenir les organismes de crédit les assurances décès éventuellement souscrites par l'emprunteur obligatoire pour les prêts immobiliers remboursent le capital restant dû. • Prévenir la société auprès de laquelle a été souscrit le contrat d'assurance vie. • Résilier, si nécessaire, les contrats d'assurance habitation, auto, complémentaire maladie… mais également les abonnements EDF, GDF, de France Télécom, du câble… ou les faire transférer sur un autre nom pour le paiement des de la situation • Le bailleur si le défunt était locataire et le syndic s'il était copropriétaire. • Les locataires du défunt s'il était bailleur leur donner les coordonnées de la personne qui encaissera désormais les loyers. • La caisse primaire d'Assurance maladie. • Le centredes impôts. • Dans les 6 mois Faire la déclaration de succession à l'administration fiscale. Transformer le compte joint en compte aussi Puis-je déplacer le corps de mes parents si l'une de mes soeurs s'y oppose

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